https://www.youtube.com/watch?v=1qoF3D5s0B4

Voilà déjà un temps que les deux entités démoniaque voyageaient ensemble, de meurtres en meurtres, de destruction en destruction. A chaque endroits où ils passaient le sang coulait, teintait les murs, parfois même les rivières et la mer elle-même. Ne laissant derrière eux  que des corps vides, sans vies, déchirés, fendues par leurs lames, morceaux de marbres inanimés magnifiés par le froid de la mort.
L’âme des deux pirates étaient à présent souillée par le pêché, la folie et leurs monstruosités toute nouvelle.

Suivons donc leurs macabres aventures jusqu’à ce soir, à l’heure où la mer prend cette couleur écarlate céruléenne comme si autant de pétales sanglants flottaient à sa surface. Ces deux-là s’ennuyaient sur le bateau qu’ils venaient de voler.
Dooko était assis sur le pont. Les cheveux encore légèrement mouillés de la douche qu’il venait de prendre pour effacer les dernières traces d’un autre massacre. Son regard se perdait dans une coupe qu’il avait volée par simple caprice. Dans l’un des rubis qui l’incrustaient  se reflétaient son visage,  ses cheveux devenus blanc, comme le regard d’un homme mort, et son propre regard à lui semblait briller d’un éclat encore plus intense que celui de la pierre précieuse, exactement de la même couleur que le liquide qui traverse vos veines en ce moment même. Il tourna soudainement la tête interpellé par un bruit vers sa droite.

La source de ce bruit était Ciel, le Skypéen, son cher Skypéen qui était tombé avec lui dans cet Océan de folie. Même au plus profond des enfers les deux amis ne c’étaient jamais quittés. L’ange, si l’on peut encore le nommé ainsi, lui faisait part de son ennuis profond, toujours assis en tailleurs, le regard sombre et projeté vers des pensées dont même les plus aguerrir et les plus brave n’aurai souhaité connaitre. Cela fit sourire l’ex capitaine à la lance. Pas son sourire habituel que vous tous lui avez connu, non, le genre de sourire qui reste gravé au fond de votre âme au fer rouge et qui vous terrifie jusqu’à la fin de vos jours.

-Ne t’inquiète pas, il y aura bientôt des choses plus intéressante.

Oui, il en était certain, maintenant les deux hommes étaient recherchés par toute la marine, leurs actes avaient fait beaucoup de bruits, répandant une peurs dans les mers, troublant la pénible tranquillité futile que les gens pensait acquises. Tuer des civils était amusant certes, ils ne s’attendant pas à ce qu’on les attaques, mais ils étaient pour la plupart très faibles et la marine elle représentait un peu plus de challenge, des beaux combats voilà ce que les deux égarés cherchaient maintenant.  

-Faites nous un beau spectacle ce soir ….

Le rire de Dooko, d’habitude si rayonnant et communicatif cette fois sonnait comme un carillon ou un gazouillement, quelque chose de très doux, mais d’aussi froid et tranchant que des éclats de verre. L’homme jeta ensuite la coupe qu’il tenait lassé par son trésor. Assis de cette façon avec une prestance ténébreuse et une assurance presque illimitée  il ressemblait à un prince du mal, dominant l’armée des enfers. Puis l’attente, aucun ne bougeaient, presque pas un souffle ou même un tressaillement jusqu’à ce que le bruit déchire leurs pensées, le ciel et la mer.
Des boulets de canon rasaient la surface de l’eau déchirant cette dernière en direction du bateau volé quand soudains … des vents d’une force conséquente. La mort fut  déviée, la tornade disparue aussi vite qu’elle était apparue. Dooko lui ce tenait debout un sourire aux lèvres, son arme dorée dans sa main. Que le spectacle commence !

https://www.youtube.com/watch?v=X5O30dcKATI

-Je commence sans toi, Ciel-kun.

Puis un Flash de lumière et l’homme à la lance apparu dans un autre flash égal sur l’un des bateaux de la flotte qui les cernaient de toute part. Si l’on avait bien regardé cet homme on aura pu apercevoir que sa jambe tremblait légèrement sous l’excitation du combat. Il y avait une dizaine de bateau à vue de nez, ce qui signifiait autant d’ennemies à tuer. La lance ce leva de quelque centimètre, quelques millièmes de seconde qui séparait les hommes de la mort. Le temps d’un battement de cœur, puis le chaos. Des flash de lumière dans toutes les directions, puis après chaque flash du sang qui jaillissait dans la direction des cieux transformant le pont du bateau en une fontaine d’hémoglobine.

-Thousand hands reaper …

Le faucheur au milles mains, technique très récente elle combine le haki de l’observation et la vitesse de téléportation de Dooko pour repérer les adversaires et ensuite tous les trancher très rapidement. Le dernier Flash signait l’arrêt de mort du dernier marine vivant sur ce vaisseau. Tous tombaient à genoux au même moment le pont couvert du liquide visqueux encore chaud, ce répandant dans les moindres replis du bois, comblant chaque vide. Mais le plus effrayant n’était pas les cadavres, pas les victimes, mais le meurtrier. L’homme… non le Démon à la lance ce tenait debout au milieu de ce charnier passant sa main dans ses cheveux le blanc avait laissé place à une teinte cramoisie, une rivière sanglante avait imbibé la masse capillaire du capitaine et sa main laissait dégouliner des gerbes visqueux, comme de l’eau déborderait d’une éponge.

-Je vais devoir reprendre une douche.

Perdu dans cette réflexion, il mit un temps avant de voir cette tache blanche sur l’eau non loin d’eux … quelqu’un les épiais, il en était sur et il allait payer pour ça, si lui aussi voulait mourir, il n’avait cas prendre un ticket et faire la queue comme les autres. Dooko posa la main sur le bateau et cette fois ce fut le géant de bois lui-même qui disparut dans la lumière pour réapparaitre juste au-dessus de l’intrus commençant une inexorable chute vers ce dernier.

-Rejoins donc le lit de la mort avant que le soleil ne se couche.