Les gens utilisent souvent l’expression « être submerger d’émotion » à tort vous savez, ils disent cela quand ils sont simplement heureux et ce n’est pas ça être submerger d’émotion, parce que moi je l’étais à ce moment même. J’avais été emporté par une vague de sensation et d’émotion qui avaient traversés mon corps avec la violence d’un tsunami. Surprise, joie, engouement, bonheur, tout cela n’avait été qu’une déferlante dans ma tête. Toute trace de colère, de rancune avait été emporté loin, bien loin de mon esprit. Pour l’instant la seul chose qui le préoccupait, comme un soleil autour de qui graviterais toute mes facultés mentales c’était « Ciel est vivant ! Il va bien ! »

Je m’étais jeter à son cou, d’instinct et je l’avais serrez contre moi le plus fort possible, il était bien là, vivant et en bonne santé. Mon « attaque en règle envers l’espace vital de Ciel » même si je préfère appeler ça, un gros câlin nous avait fait tomber sur le lit. Contre mon épaule je sentais glisser les larmes de mon nakama, apportant de la fraicheur à mon corps réchauffé par l’entrainement et l’étreinte. J’étais blotti contre le torse de l’ange, d’ici je pouvais entendre le cœur de l’ange battre la chamade, je sentais sa cage thoracique ce soulever au fur et à mesure de sa respiration.

Je sentais aussi la chaleur derrière sa peau. Autant de preuve de la vie qui battait en lui. Toutes ces émotions et ces sensations. Mes larmes était venu faire échos à celle du météorologue. Je me sentais libérer de toute la pression qui avait régner sur mes épaules ces derniers temps et la fatigue de l’entrainement venait de resurgir comme un cheval au gallot. J’étais bien ici et je ne comptais pas bouger de la avant que l’on me le demande. C’est ainsi que son passé les minutes, j’en avais perdu le fil quand l’ange ce décida à me dire de partir, dommage, je serai bien resté ici encore un moment, mais ce n’est pas grave, je suis sûr qu’il y aura d’autre occasion ! Je me décidais alors de faire à Ciel un petit récapitulatif de ce qui c’était passé.

-Tu as dormi pendant 7 jours … j’ai eu peur ! On aura dit moi après avoir téléporter le bateau tout entier. Ne bouge pas, je vais te cuisiner quelque chose.

Je ponctuai ma phrase d’un sourire, puis me dirigea vers la porte je sortis, me dirigeant vers un grand espace jaune or qui reflétait la lumière du soleil. Un immense champ de céréales recouvrant toute la longueur derrière la maison. En cueillant quelques-uns, enfin assez pour nourrir un régiment plutôt vu que Ciel et moi allions manger, il fallait être prévoillant. Revenant dans la maison en poussant la porte avec le pied, je me mis au fournit, commençant à préparer des bouché aux céréales. C’était l’une des seules choses que je s’avais cuisiné sans faire exploser la cuisine. Surement parce que quand j’ai vécu ici c’est la seul chose que j’avais appris à préparer. Ah oui mon météorologue ailé m’avais demandé où nous étions, me tournant vers lui, une poêle dans la main, apportant deux assiettes et un immense plat remplis de bouchés que je posai entre Ciel et moi.

-C’est ici que j’ai grandi, cette île n’a pas de nom, mais que le bateau de mes parents a été détruit … par un affrontement entre des pirates et la marine, j’ai dérivé dans un tonneau pendant deux jours et je suis arrivé ici. Mon maître, un ancien pirate qui c’était installé ici ma recueilli et ma éduqué. Son but était de réunir toute les connaissances du monde. Ce qui explique d’ailleurs l’immense bibliothèque dans notre bateau.

Tout en lui parlant je lui avais montré la photo qui me présentait beaucoup plus jeune, un grand sourire au visage devant mon maître qui me regardait avec des yeux protecteur. C’était surement la seul photo qui me restait de lui, alors je la sortie du cadre et la mise dans ma poche. Pour reporter mon attention sur la nourriture. J’avais réussi à faire quelque chose de comestible et de plutôt bon d’ailleurs, j’étais fier de moi.

-Oh Ciel-kun. Ça te dirais de visiter l’île après manger ?

C’était vrai, je venais de raconter une partie de mon histoire à Ciel. Je n’en parle pas d’habitude, ça évite les questions en tout genre, mais après toute les épreuves que nous venions de traverser je n’avais même pas hésité une seul seconde avant de tout lui dire ! Après tous ces combats endurés j’avais confiance en lui enfin ça ne veut pas dire qu’avant je ne lui accordais pas ma confiance, mais tout ça nous avaient rapproché.

-Et je ne connais toujours pas un iota de ton histoire.

Sur cette pique j’entrepris de débarrasser la table. Les assiettes étaient complétement vide, surlessivées même. J’avais à peine eu le temps d’attraper une croquette sans que Ciel ne me mange la main avant que tout sois engloutis, visiblement cette longue sieste avait dû éveiller son appétit, même moi je n’aurai pas tout avalés en si peu de temps. Tout en m’occupant de la vaisselle je réfléchissais à où  l’emmener  après. Mon île avait beau être petite, elle restait quand même très belle et assez particulière. Je savais parfaitement quoi lui montré et je frémissais d’avance à l’idée de revoir cette endroits. Me retournant et souriant au météorologue tout sourire je lui ouvris la porte. Sortant à nouveau à l’air libre, le soleil caressant mon visage et le reste de mon corps. Le bruit des vagues, les embruns de la mer ! Une journée parfaite en tout point.

-Pas besoin de ce pressé de toute façon.

Le sable chaud s’étendait sous mes pieds et mes anciens pas restaient marquer sur ce sol granuleux. L’ange m’emboitait le pas, marchant sur les miens, je restais à côté de lui. Distance qu’en temps normal j’élargirai un peu celle-ci, mais aujourd’hui c’était différent, ici il n’y aura pas d’ennemis, aucun  besoin d’être sur ces gardes ou autre. Et nous crapaütions depuis un petit moment déjà, longeant la plage pour nous enfoncer un peu dans la forêt ou le sol commençai à changer d’angles, la côte étant difficile à monter je proposai de l’aide  à l’ange qu’il l’accepte ou pas c’était son choix. Nous étions bientôt arrivés au sommet de la colline qui faisait la particularité de cet endroit. Quelle particularité ? Et bien tout simplement que l’île est un ancien volcan qui après avoir craché sa fureur pendant des milliers d’années c’est éteint et a laisser la nature remplir son ancien cratère d’un bassin d’eau douce paradisiaque et d’une végétation splendide. C’était cette vue qui allait s’offrir à nous dans quelques pas alors que la nuit tombait sur nous.

-Courage Ciel ont est bientôt arrivés.

J'attrapais la main de l'ange en soupirant. J'avais bien sur assisté à ces tentatives pour décoller du sol à plusieurs reprises, ce soldant toute par un échec bien évidement. Par expérience je savais qu'après avoir surutilisé son fruit, il était impossible de le faire avant un moment et que sa pouvait même être dangereux. Un fois j'ai essayé de me téléporter sur une île voisine après avoir déplacer le bateau en plus de l'équipage entier et bien .... Je suis arrivé au beau milieu du quartier général de la marine avec tous les amiraux qui me regardait comme si j'étais apparu sur leur tables de réunions... ce qui était un peu vrai en fait.

Mais bon revenons à nos moutons, enfin à notre skypéen plutôt ! Tirant sur ma main je l'aide à franchir la dernière monté avant que le spectacle tant attendu ce dévoile à nos yeux. La lumière rougeoyante du crépuscule ce reflétait à l'intérieure du cratère et colorait d'un rouge céruléen tous les alentours, même notre peau semblait rougir sous cette lumière. Au sommet, sur le bord de ce cratère nous, un peu plus en bas un grand lac et sur ce même lac, au milieu un petit ilot de végétation, des pins ou était installé une cabane. D’ici était visible qu’un simple carré de bois et encore il fallait savoir qu’elle était là. Moi je le savais, pourquoi, comment me direz-vous et bien pour une raison vraiment très simple. C’était moi qui l’avais construit.

Tenant toujours fermement la main de Ciel je nous téléportés à l’intérieure, lâchant sa main je souri. Moi aussi j’étais fatigué et cette marche en plus de mon utilisation de mon fruit m’avait encore plus éreinté même si je le cachais du mieux que je le pouvais. Ouais moi aussi je cultive un truc stupide qui se nomme fierté.  Je fixais le ciel ou le sang avait été remplacé par un doux voile bleu nuit. La lune le fendait de ça lumière d’argent, seulement un sourire renverser. Depuis combien de temps étions nous partis ? Je me souviens qu’elle n’était qu’un globe brillant lors de notre affrontement, ou alors c’était seulement le changement de situation géographique.

-Alors tu vois bien que le spectacle est à la hauteur du temps de marche.

Aah que le sommeil est doux et réparateur, j’étais en train de faire de jolis rêves. Dans le premier, je volais et tout l’équipage avec moi ont parcouraient la surface du globe avec un grand sourire aux lèvres en faisant coucou aux gens qui nous apercevaient. Dans le deuxième juste moi et un énorme buffet à volonté, remplis de victuaille de toute sortes, tous les types de viandes existantes, des sauces de mille et une forme et couleur et aussi de mille et une saveurs. Des fruits, des crèmes …brefs de quoi rendre mes estomacs fous amoureux de cette table ! Ce qui est dommage d’ailleurs c’est que tout cela ne soit qu’un rêve et que je doive me réveiller.

Ce fut même un réveil en fanfare et encore je suis très loin d’exagérer mon expression. C’est une branche porté par le vent qui me réveiller sur fond de coup de tonnerres, de souffles rugissant, bref comme si quelqu’un venait de faire éclater un cyclone dans les alentours. Pour faire cour … on avait bien fait éclater une véritable tempête … vous savez je déteste être réveillé de manière brutale, j’ai vraiment horreur de ça et la personne qui a osé troubler mon éternel repos va finir sur un plateau d’argent, une pomme dans la bouche et fourré aux marrons ! Et je savais exactement qui était capable de déclencher tout ce bordel sans faire attention au sommeil de son pauvre capitaine qui c’était si bien occuper de lui toute ces journées ! CIEEEEEEEEEEEEEEL !

Sortant de la cabane je me précipitais sur lui en vociférant des injures et … je finis griller, traversant l’ange aillant oublié qu’il pouvait reproduire le logia de la foudre. Franchement j’en ai ras la lance de ma prendre me faire court-circuité ! Ces derniers temps j’ai dû me manger plus d’éclairs que de repas ces derniers mois ! J’étais donc sur le sol entrain de … de convulser pire qu’un épileptique après une rave party. Ce ne fut qu’après quelque minute de danse du magicarpe que je pu me relever Ciel tout sourire en train de voler dans les airs. Ce qui était … presque aussi agaçant qu’avoir un moustique qui vous bourdonne à côté de l’oreille. Pourtant j’étais heureux de le voir dans cet état la ! Un grand sourire éclata donc sur mon visage un grand sourire avec une pointe de sadisme et oui, peu importe que l’ange sois l’un de mes chers compagnons et qu’il soit content de pouvoir revoler la pizza réclame vengeance !!! Ah euh pardon Dooko réclame vengeance !!

-Mon cher petit Ciel, je t’adore tu le sais …

Sur cette phrase puant l’ironie à deux cent km à la ronde je me téléportai dans la cabane attrapait un sceau, me téléporta encore une fois, le remplis d’eau de mer et finit encore avec une téléportation devant le skypéen que j’aspergeai de cette même eau. Sur que maintenant je pouvais le toucher sans risque de joué les guirlandes de noël je me jetais sur lui, le faisant tomber au sol et le chatouillant jusqu’à ce que mort s’en suive ! Non non je plaisante, je n’allais pas le tuer quand même, j’en ai trop bavé pour essayer de sauver sa peau. Une fois ma punition mis en œuvre, je me relevai, tendant la main à mon ami toujours à terre.

-Et si on rentrait maintenant ? Mon île est belle certes, mais j’ai envie de bouger.