Ma sœur et moi avions enfin pris le large pour mener l’existence faite de liberté, de joie et de combat que nous rêvions depuis si longtemps. Cela me paraissais un peu comme l’aboutissement de toute les épreuves que nous avions connu jusqu'à alors. Une page de notre histoire se terminait, alors qu’une autre venait de se commencer.
Notre faible embarcation que nous avions dérobée cela il y a peu semblait ne plus en pouvoir. Elle grinçait à chaque vague et tanguais sous la légère brise qui nous guidait vers la première île de notre périple.  Pour nous et plus particulièrement pour moi, cette épave représentait un peu un trophée, signe de notre victoire sur de vil puissance occulte ! Bon d’accord, j’y vais un peu fort, mais vous vous dites ça parce que vous n’êtes pas passer par là où Scar et moi avions vécus !

 

Bref, cessons de relater le passé et tournons nous plutôt vers l’avenir. Personnellement, avec ce nouveau départ, je voyais ma vie remplisse de barrage général, de rencontre séduisante et plus si affinité… Mais pour l’instant, c’était surtout d’un immense banquet que j’avais envie. Nous n’avions rien mangé depuis notre départ et la faim commençait sérieusement à se faire ressentir.
Il était grand temps que nous arrivions sur une île... D’ailleurs en parlant de ça, je venais de voir pointer un bout de terre à l’horizon. Si j’aurais pus faire souffler le vent plus fort je l’aurais fait ! Mais cela n’était pas en mon pouvoir et je devais me contenter de la faible allure à lequel nous avancions.

 

Après moult supplices d’arriver à terre, notre vœux fut exaucé et nous pûmes amarrer notre bicoque. Je vérifiai que j’avais toujours ma chaîne autour du cou avant de mettre un pied-à-terre. Sans mon collier, je me sentais toute nue, même s’il est vrai que je n’étais pas non plus très habillée…. 
Je fis signe à ma sœur que je partais de mon côté, elle ne semblait pas s’en offusquer, et partie elle aussi de son côté. Je me dirigeai vers un petit village, il ne semblait pas très habité…. J’espérais trouver de quoi me nourrir rapidement et si possible pour peu de Berries. Ce n’est pas que je suis vénal, mais j’aime quand même l’argent ! Oui, sans argent, je ne peux pas m’acheter de magnifiques chaussures !

 

C’est ainsi que je me retrouvais a marcher dans les rues de ce modeste village, quand je fus soudain percutée par un jeune homme, il m’adressa ces quelques paroles d’excuse :

 

Un charmant sourire étirait ses lèvres et je ne pus m’empêcher de lui rendre, avant de lui répondre :


J’avais hésité à utiliser aussi une formule de politesse, mais ce n’était pas vraiment mon fort et cela aurais paru plus étrange que sincère…

Le jeune homme que j’avais en face de moi semblait me détailler physiquement. En même temps, qui n’aurait pas reluqué une jeune fille se trimbalant dans une tenue comme la mienne ? J’en profitai à mon tour pour regarder à qui j’avais affaire. Ce dénommé Karot était plutôt beau, bien battit d’ailleurs. Il était plus du genre « gentil petit garçon » que « bad boy » à vrai dire. Mais je me doutais vu sa musculature qu’il n’avait rien d’un gentil garçon inoffensif. Un corps aussi musclé devait avoir subi un lourd entraînement, ou bien un mode de vie dur et précaire… Mais si cela résultait de ma deuxième idée, je pense que j’aurais plutôt en face de moi un rustre, plus qu’un jeune homme qui avait l’air de bien se tenir.

N’allez pas me faire dire ce que je n’ai pas dit! Je ne dis pas que tous les mecs musclés sont idiots et mal polies, loin de là ! C’est juste que j’en aie rencontré une bonne palanquée jusqu’alors…  Quoi qu’il en soit, se Karot m’avais l’air plutôt sympathique. Mais je devais tout de même rester sur mes gardes, il pouvait très bien s’agir d’un dangereux individu, psychopathes et assoiffé de sang !! Ah… Je suis en train de me décrire là en fait! Donc je n’avais rien à craindre de lui et puis, s’il avait de mauvaises intentions, je l’aurais tout de suite sentis. Il répondit ensuite à la question que je lui avais posée quelque seconde auparavant :

J’avais répondu avec un peu trop d’enthousiasme à mon goût… Mais bon, c’était de sa faute après tout, c’est lui qui m’avait parlé de nourriture en premier, pas moi ! Je jaugea donc sa réaction, mais il ne me paru pas étonné plus que ça, tant mieux pour moi !

J’avais déjà suivis des hommes dans des lieux bien plus sinistres que ce village et je m’en étais toujours tirée, c’est pour cela que je n’avais pas hésité un seul instant à partager un peu de mon temps avec lui. Qui plus est, je préférais la compagnie des hommes à celle des femmes… J’aime pas les filles…

J’attendis qu’il m’indique le chemin qu’il voulait que nous emprunterions pour le suivre, toute joyeuse à l’idée de me remplir l’estomac.

 

C’est ainsi que je me fis inviter au restaurant par un illustre inconnu. Elle n’est pas belle la vie ?! Je suivi de près Karot durant quelques minutes avant d’arriver devant un petit restaurant. J’espérais au moins qu’ils savaient servir de la bonne nourriture sur Grand Line et pas trop grasse, sinon gare au kilo en trop !!
Nous pénétrâmes donc à l’intérieur du bâtiment et mon nouvel ami, si je puis dire, demanda une table pour deux, où nous partîmes nous assoir avant que quelqu’un ne nous apporte la carte des menus.
L’endroit n’était pas trop miteux et même si la battisse semblait un peu vielle, elle était encore en bon état. En plus, il ne régnait pas une infâme odeur de renfermer, caractéristique des habitations de personnes âgées, mais un délicat fumet. Nous étions entourés de quelques autres clients, tous le nez dans leurs assiettes. Je voyais aussi les serveurs ramener la vaisselle vide en cuisine, c’était un bon signe qu’elle n’y revienne pas encore garnis de nourriture.
Karot était totalement absorbé par sa carte, mais quant à moi, malgré mon ventre qui criait famine, je ne savais pas trop quoi pendre. C’est alors qu’il me dit :

Décidément, ce jeune garçon était vraiment un chic type et je ne dis pas ça seulement parce qu’il payait pour moi ! Malgré tout, je n’aime pas devoir de l’argent, alors je fis tout de même attention à ce que je commandai. Je jetai mon dévolu sur une pièce de viande, accompagné d’une assiette de légume. Oui, des légumes, ça fait plus fille de manger des légumes !
Alors que j’attendais que les commandes arrivent, j’engageai un brin de conversation avec mon riche bienfaiteur :

Je me rendis compte qu’il n’avait peut-être pas très envie de parler de lui avec une fille qu’il avait rencontrée moins d’un quart d’heure avant, alors je m’empressais d’ajouter :

J’espérais ne pas avoir jeté de froid dans la conversation, cela aurait été dommage de gâcher une soirée qui s’annonçait amusante à cause d’une parole en l’air…

Quand on mange dans un restaurant en compagnie d’un inconnu rencontrer le jour même, mieux vaux s’attendre à quelques surprises. La première ne se fit pas prier pour pointer le bout de son nez : Karot commanda chaque plats présent sur la carte ! Oui oui et je n’étais pas la seule ici présente à être étonné, car la personne en charge de s’occuper de nous était aussi estomaquée que moi. Pour lui assurer sa bonne foi et qu’il avait bien l’intention de payer, Karot lui montra la bourse remplie d’argent qu’il gardait près de lui. Toujours aussi ahuri, la serveuse repartit en cuisine, histoire de satisfaire cet appétit gargantuesque.

Karot répondit ensuite à ma question, en me rassurant que ça ne le dérangeait pas de répondre à ma question, j’en souris intérieurement de n’avoir pas fait une belle boulette. Il me raconta qu’il venait d’une petite île d’Est Blue et qu’il y avait été élevé comme un pirate, j’en déduisis alors que ses parents étaient eut aussi des pirates. Je devrais plutôt dire, ses parents furent des pirates, car ils étaient morts deux ans auparavant… Il ajouta aussi que maintenant il poursuivait leurs rêve et il fini par me retourna ma question.

Je n’avais parlé de mon histoire avec quelqu’un depuis des lustres et je m’étais moi-même persuader de certaines choses concernant celle-ci… Au moins, tout comme mon interlocuteur, je savais la douleur qu’engendre la perte de ses parents, c’est une plaie que seul le temps peut soigner, mails il restera toujours une cicatrice. Je me remémorai rapidement la mort en couche de ma mère, la dépression puis la folie suicidaire de mon père, nous laissant seuls, ma sœur et moi, dans un monde sauvage que nous étions encore trop jeunes pour comprendre et apprivoiser. Puis comment nous avions été accueillis et utilisées par des hommes sans cœur, qui ne voyaient en nous qu’un moyen de ramener de l’argent derrière leur doux faciès et leurs paroles suaves. De ces épreuves étaient nées en moi une rage et une violence incontrôlable, peut-être que si j’avais vécu entouré de ma famille, je n’en serais pas là aujourd’hui. Je ne mènerais pas une vie faite d’incertitude et de désespoir au quotidien. Mais je ne regrettais rien, car le passé ne peut être changé et je devais vivre avec le présent, ou plutôt survire.

Je restai plongé dans mes pensées avant de me souvenir de la question de Karot, je lui répondis en hésitant sur le choix de mes mots :

Karot semblait compatir, enfin dans une certaine mesure, à ce que je venais de lui dire. De toute façon, quoi qu’il puisse me dire, ça n’aurait rien changé. Il continuait donc de manger ses multiples plats, alors que je me demandais comment il faisait pour engloutir une si grande quantité de nourriture. J’aurais été à sa place, mon estomac aurait déjà explosé depuis longtemps ! Au moins, il savait manger proprement et je n’avais pas l’impression d’avoir un homme sans aucun savoir-vivre devant moi.
Tous les plats qu’on lui apportait semblaient bons et les assiettes n’étaient pas vides quand on lui posait devant lui. Quant à mon plat, je n’avais rien à redire dessus, l’assaisonnement était parfait, la viande cuite idéalement et surtout, ce n’était pas trop gras. Je ne vais pas faire tout un long et barbant discourt sur le poids et les complexes de filles, non, c’est juste que manger du gras à la petite cuillère peut être assez rebutant pour moi. Je dis ça, car durant les années que j’ai passé entourée d’hommes, la nourriture qu’on nous servait n’était pas des plus raffinée, j’avais donc appris à apprécier un bon plat dès que j’en avais l’occasion.

A peine une minute c’était écoulé, que Karot me posa une nouvelle question. Il voulait savoir quel était mon but en tant que Pirates. J’avais bien sûr eu vent de cette fabuleuse histoire du One Piece, le trésor du célébrissime pirate Gold Roger et que bien des équipages se lançaient à sa poursuite. Mais tout ça ce n’est pas pour moi, je n’en ai rien à faire de la gloire ou de la richesse. En fait non, rectification, j’aime l’argent, mais pas non plus outre mesure, juste histoire de satisfaire mes désirs en question de vêtement et de chaussure. Oui, vous allez me prendre pour une fille superficielle, mais ce n’est pas le cas ! J’aime seulement ce qui est beau et une belle tenue peut vous ouvrir de nombreuses portes, c’est ce que j’ai appris il y a de ça plusieurs années.
Je repensai donc à la question de Karot. Mais pourquoi devrions-nous avoir un but dans la vie, chacun de nos espoirs peuvent être réduit à néant en l’espace d’un instant. C’est pour cela que je préfère vivre au jour le jour et quand mon heure sera arrivée, je voudrais ne pas avoir de regrets. Pour moi, on ne devrait pas avoir le regard tourné vers le passé, mais surtout sur le présent et un peu sur le futur proche quand même.

Je répondis donc à mon interlocuteur :

Karot me dit que quant à lui, il était venu sur Grand Line pour honorer la mémoire de ces parents. Je trouvais ça vraiment beau, car contrairement à moi, il avait un véritable but. J’étais persuadée qu’il était presque près à tout pour y arriver. Je dis presque, car il n’avait pas l’air d’un grand bandit sans aucun scrupule. Certaines personnes renonceraient à tout leur principe et leurs valeurs pour parvenir à leurs fins. Mais je sentais que Karot, n’était pas de ceux-là. Il avait eu probablement la chance de vivre plus longtemps de moi avec ses parents. Et sans aucun doute, nous n’avons pas du tout eût la même éducation. Lui avait sûrement été éduquer par des parents attentionné et aimant, des gens qui se souciaient vraiment de son bien. Je sentais bien la différence qu’il y avait entre nous...

Bien sûr, Karot n’était peut-être pas non plus un enfant de cœur, mais il n’allait pas tuer des innocents, même si on le forçait. La différence était là… Je n’allais pas me blâmes pour ce que j’étais. Même si je pouvais très bien changer, cela m’apporterai quoi d’être plus « gentille », dans ce monde de brute, seul les plus forts peuvent survire et il n’y a pas vraiment de la place pour la pitié ici bas. Et ceux qui ne sont pas assez fort pour survivre doivent trouver autre chose, parce que sinon ils vont vite se faire marcher dessus, et personnellement, je ne veux pas être parmi eux. Je préférais prendre les devant, me protéger des gens mal intentionné en étant pire qu’eux est une solution, pas forcement la meilleure, mais ma favorite.

J’étais toujours un peu perdu dans mes pensées quand Karot me dit qu’il avait fini de manger et il me proposa d’aller ailleurs. J’approuvai son idée, alors qu’il déposait discrètement de l’argent sur la table, puis il se leva. A mon tour je reculai ma chaise et me leva. Nous sortîmes tous les deux du restaurant. La nuit était à présent tombée et l’air c’était fait plus frais. Je regardai autour de moi, nous étions seuls dans la rue. Vraiment, cette ville n’était pas très vivante depuis le passage des Mugi devinais-je. Je me tournai vers Karot et le regarda dans les yeux en lui demandant :

Je me demandais comment la soirée allait tourner à présent, mais pourquoi ne pas s’amuser, après tout, pour nous deux c’était notre première île de Grand Line et ne fallait-il pas marquer le coup, histoire de graver ce moment dans nos mémoires pour le restant de nos vies.

Karot me proposa d’aller dans un bar, ou bien un hôtel, si jamais j’étais fatiguée. Je ne sus pas tout de suite quoi lui répondre. D’un côté, les bars sont généralement des endroits que je trouve amusant, où l’alcool coule à flot. Mais de l’autre, Karot avait vu juste, la fatigue commençait à me gagner, mais, il y a toujours un « mais »… Dans un hôtel aussi on peut s’amuser, non ? Surtout si on est en compagnie masculine. Je n’avais pas l’habitude de me faire prier dans ce genre de situation, pourtant, même si je peux très bien avoir tors, Karot ne semblait pas avoir d’arrières pensée dans ses paroles. On aurait dit un jeune garçon tout innocent devant moi… Et j’adore ça, je raffole d’eux, les pervertir est mon plus grand loisir, bien devant la manipulation garce à mes atouts féminins.

J’avais une belle occasion devant moi  et je n’allais pas la louper, oh que non ! Mon esprit de croqueuse d’homme c’était brusquement réveillé et une lueur quelques peu maléfique si je puis dire brillait dans mes yeux. Je dévorai Karot du regard et posa délicatement ma main sur mon bras. Même s’il me mettait un râteau, je recommencerais, les hommes sont faibles, ils ne savent pas résister aux charmes d’une femme… A moins d’être attiré par les hommes, mais ces types-là le signale alors gentiment avant qu’une femme se fasse trop d’espoirs et pour cause, ça m’était déjà arrivé quelques fois. Les plus prudes ne savaient pas trop comment réagir devant une femme usant de ses charmes et tout leurs gestes sont souvent maladroit et confus, c'est pour ça que je les aime bien.

Je lui avais décroché mon plus beau sourire de prédatrice. Même si je sortais de table, j’étais affamée, mais pas de la même faim. Celle-ci était plus charnel disons et aussi plus sauvage et violente.
On aurait pus facilement croire qu’à cause de mon passé j’en serais venu à haïr les hommes, mais non, j’avais plutôt appris à les utiliser pour parvenir à mes fins. Et pour l’instant, aucun de ceux que j’avais utilisé ne s’en était plaint !

Je devinais que Karot se doutais de quelque chose, mais qu’il n’en était pas totalement sûr, ou qu’il ne savait pas vraiment de quoi je voulais parler. En tout cas, je n’avais pas l’air de le laisser indifférent, ce qui n’était pas pour me déplaire à dire vrai. Il accepta d’aller dans un hôtel, mais il me demanda si c’était véritablement pour y dormir.
Le seul hôtel de l’île n’était pas un bas de gamme, loin de là ! Je n’avais encore jamais eu la chance d’aller un hôtel aussi somptueux et luxueux. Le prix aussi devait être jolis, avec des beaux zéros… Je me sentais quand même un peu gêné de faire payer l’hôtel à Karot, mais je pouvais très bien le rembourser… En nature. C’est ainsi que Karot demanda une chambre pour deux, finalement, il n’était peut-être pas aussi innocent que ça, sinon il aurait choisis deux chambres simples.

Nous dûmes monter trois étages avant d’arriver devant notre chambre, Karot inséra la clé, puis la porte s’ouvrit, il me fit un sourire franc avant de m’inviter à entrer dans la chambre. Je découvris alors une jolie chambre, dans des couleurs claires, un grand lit trônait sur la gauche en entrant. Une imposante tête de lit en bois ciselé représentant deux lions dressés garnissait le mur. Devant moi s’étant une large baie vitrée, donnant sur la mer, la vue était splendide, alors que les étoiles brillant dans le ciel de gaie. Tandis qu’à gauche une arche en bois arrondis ouvrait l’accès à une ravissante salle de bain. En faisant quelques pas, je m’aperçus que le sol était recouvert d’une douce moquette blanche, je retirai mes chaussure, ne voulant pas salir sa couleur immaculé.
Je m’approchai du lit et toucha délicatement le tissu faisant office de couvre-lit, il était incroyablement doux. J’étais ébahi par une telle concordance des couleurs, des formes et des matières dans cette chambre. A coups sûrs le propriétaire avait un véritable goût en matière d’ameublement et de décoration.

Je me retournai ensuite vers Karot, puis je m’approchai doucement de lui, le regardant dans les yeux. Je me mis sur la pointe des pieds et déposa un léger baiser sur ses lèvres, puis je lui murmurai :

J’avais essayé de rester douce dans mes propos, car j’aurais très bien pus lui dire ce que je voulais de façon franche et totalement crue. Mais des fois, dans ce genre de situation, c’est aussi bien de joue un peu sa mijaurée, histoire de ne pas trop prendre les devant, aux risques de faire fuir le bellâtre apeuré par une dangereuse prédatrice.

Le gentil petit Karot me laissa l’embrasser sans rien dire, ou faire quoi que ce soit, ce n’était pas si mal partit alors. D’ailleurs, à aucun moment de la soirée je n’aurais pus dire que c’était mal partit ! C’est vrai que le début de soirée était plutôt calme, mais là, ça commençais véritablement à être intéressant. J’avais dégoté un joli et adorable garçon, une perle de candeur, totalement fascinante et irrévocablement attirante. J’avais bien l’intention de l’user jusqu’au bout, et qu’il se souvienne à jamais de cette rencontre.

A son tour, Karot se reprochât de moi et me murmura à l’oreille qu’il n’avait pas besoin de remboursement, et qu’à mon tour, je n’avais pas besoin d’excuse pour lui signifier ce que j’attendais, car il préférait les personnes franches. C’était compréhensible, mais je n’avais pas voulu trop troubler mon nouvel agneau. Mais si c’était lui qui me l’avais, pour ainsi dire, demander de lui faire par de mes envies de façon franche et sans détours, je ne pouvais que le faire.
Je fis donc glisser mais main sur son large torse, tous en le dévorant du regard. Aucun mot ne sortit de ma bouche durant plusieurs secondes, je laissai juste parler mon corps, car je savais que le sien, même s’il ne s’en apercevrait pas tout de suite. J’étais déjà bien assez collé à lui pour qu’il puisse ressentir tout les reliefs apparent de mon anatomie, je pense que vous avez compris de quoi je vous pale, pas besoin de vous faire un dessin ? Quoi qu’il en soit, alors que ma main droite remontait le long de sa nuque, la gauche descendait vers une partie un peu plus intime du jeune homme. Une nouvelle fois, je me mis sur la pointe de pieds pour l’embrasser, mais cette fois, je lui offris un baiser bien plus langoureux, et aussi plus charger de désir. Une fois que je l’eu fini, je lui répondis enfin :

Bas quoi ?! Il me l’avait demandé, je lui es dit ! Je sais, ce n’est pas très correct pour une jeune fille de parler de cette façon, mais au point où j’étais excité, il n’y avait plus trop de place pour les paroles pleine de charmes et de douceurs. Quoi qu’il en soit, je l’avais une nouvelle fois attirer près de moi, mais ce soir, j’avais envie de m’amuser avec ma proie, de jouer avec elle jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Je lui fit donc comme une paire de menotte avec mon sang que je solidifia juste après lui avoir passer les bras dans le dos.
Je ne l’avais pas pris par surprise, j’y étais juste allais doucement, comme avec un petit animal craintif. Puis, sans lui demander son avis, je le fis basculer sur le lit, qui émit un bruit de ressort qui grince quand Karot le percuta. Et toujours sans lui demander, je me penchai sur lui, avant de l’embrasser encore une fois, avec toujours mes mains qui se baladent sur son corps.

Nous nous étions à peine affalé sur le lit que Karot me demanda de lui retirer les menottes, ce que je fis, même si j’aurais préféré qu’il les garde. Je le comprenais tout de même, car un pirate, quel qu’ils soient, n’aiment pas porte de menottes, sauf moi dans ce genre de situation disons coquine…
Une fois qu’il fut libéré de ces entraves, il eut tout le loisir pour utiliser ses mains et il ne se fit pas prier. Il commença par caresser mes fesses, en y mettant de temps à autre quelques petites claques. Il retira aussi brusquement mon haut de maillot de bain, chose à lequel je ne m’attendais pas du tout de sa part. Une fois ma poitrine à nue, il se remit à me caresser les fesses, puis il me lécha délicatement les seins, avant de venir mordiller mes tétons.

Pour un jeune homme sans expériences, je trouvais qu’il savait comment s’y prendre pour exciter une femme, pour ma plus grande joie à vrai dire. Je n’allais pas me plaindre que mon petit se débrouillait mieux que ce que j’attendais et je pensais à cet instant que finalement, je n’allais peut-être pas mener durant toute la soirée. Mais je n’allais quand même pas gentiment faire l’étoile en attendant que ça se passe, loin de là ! Je comptais bien m’amuser moi aussi, d’autant plus que c’était une belle occasion de perfectionner mes techniques, maintenant que j’étais sur Grand Line.

Quoi qu’il en soit, alors que je m’apprêtais à passer à autre chose, je fus immédiatement coupée dans mon élan. Et pour cause, la main de Karot s’était glissée jusque vers mon intimité et il c’était mis à jouer avec mon clitoris. Je m’arrêtai immédiatement, alors qu’une vague de plaisir me submergea. Comment pouvait-il connaître ce point là, sans aucune expérience ? Ou alors, il n’avait pas conscience de ce qu’il faisait. Mais bon, contrairement aux hommes, les femmes peuvent enchaîner les orgasmes sans ciller, c’est pour ça que je ne retins pas mon plaisir alors que ma respiration se faisait déjà plus saccader.
Comme je l’ai dis un peu avant, je ne comptais pas attendre sans rien faire, alors je me ressaisis et glissais un peu plus bas, où je constatai que les vêtements de mon amant était tendu par une belle érection. Je fus un peu plus excitée à cette idée, ce qui me donna de l’entrain à le déshabiller en partie.

Une fois ma tâche effectuée, je pus lui faire un peu plus de bien. D’une main assurée et sans hésitation, je saisis son sexe, puis je me mis à le caresser, en prenant soin de ne pas trop accentuer la pression de ma main pour le moment. Je le caressai de la sorte quelque instant, avant de me décider à lui faire un paizuri. Je me retournai donc complètement et glissa sa verge entre mes seins, avant de le masser avec, pour une fois qu’ils peuvent être utile ceux-là…

Je continuais donc tranquillement de faire mon paizuri, quand je sentis que Karot prenais bien son pied. En même temps, quel mec normalement constituer ne l’aurait pas pris ? Je le sentais car il c’était mis à bouche de lui même, afin d’augment son plaisir, le petit coquin. C’est ainsi que lors d’un mouvement de sa part un peu plus fort que les autres, son sexe se retrouva dans ma bouche.
J’en profitai donc pour lui faire encore plus de bien en enroulant ma langue autour de son gland, tout en m’efforçant de maintenir une légère sucions. Je continuais toujours de masser le reste de son sexe avec mes seins. C’était tout aussi excitant pour moi, car si je le massais avec mes seins, lui me massais avec son sexe, vous comprenez ?

Enfin bref, je décidais qu’il était temps de passer à autre chose, c’est pourquoi je refis un demi-tour complais une nouvelle fois, histoire d’être face-à-face de mon amant et pas en position 69… Je m’attaquai alors encore une fois à ses vêtements, histoire de finir ce que j’avais commencé, c’est ainsi qu’il se retrouva complètement nu.
Je me penchai sur son torse muscle et fis glisser juste le bout de ma langue, depuis sa ceinture d’Apollon, jusqu’à son cou. Une fois arrivée ici, je lui déposai une multitude de petits baisers.
Je laissai ensuite aller ma main droite le long de son bras, jusqu’à trouver sa main, que je pris dans la mienne, avant de me relever. Je la regardai quelques instants avant de lui dire :

Je le regardai langoureusement avant de faire une sorte de pirouette, histoire passer en dessous pour une fois. J’entrepris alors de déboutonner mon short, mais seulement le déboutonner, je ne vais pas faire son travail non plus !

Karot semblait avoir rapidement compris ce que je lui avais dit. Et pour cause, il ne tarda pas à m’enlever mon short, ainsi que mon string, avant de mettre deux doigts dans mon vagin. J’étais suffisamment excitée et donc par conséquent mouillée, pour que ça rentre sans problème. Il avait aussi comprit que dans le sexe, il est surtout question de vas et vient, et que rester statique ne sert absolument à rien. Il se mit donc à bouger et plutôt rapidement je dois dire et il n’attendit pas longtemps avant de rajouter un troisième doigt. Heureusement que je n’en étais pas à ma première fois, car sinon, je crois que je l’aurais un peu sentis passer.
Quoi qu’il en soit, je prenais largement mon pied, même avec des doigts et j’eu même et déjà un orgasme. Il est vrai que même si des fois j’étais tombée sur des gros nuls question sexe, j’arrivais toujours à tirer un peu de plaisir quand même. Il est vrai qu’au début de ma vie sexuelle j’arrivais très facilement à avoir des orgasmes, mais maintenant c’était un peu moins souvent. Mais j’avais trouvé la technique, il suffit juste de tomber sur un homme suffisamment docile pour devenir maîtresse de mon propre plaisir et ainsi m’assurer toute la satisfaction sexuelle que je cherche.

Revenons-en à nos moutons, Karot était toujours en train de me doigter, tendis que moi je m’éclatais. Il m’embrassa plusieurs fois, sur la bouche, le cou et aussi les seins. Je sentais qu’il se dirigeait lentement un peu plus en bas et il arriva très près de mon intimité. Une nouvelle fois, il titilla mon clitoris, mais avec sa langue pour le coup, puis il la mit à l’intérieur de mon vagin. Les sensations n’étaient pas du tout comparables avec les doigts, là, c’était bien plus délicat, mais le plaisir était toujours au rendez-vous. C’est ainsi que Karot me fis un cunnilingus, sans même savoir que ça en portait le nom pensais-je.

Une fois qu’il eu terminer, il se redressa en m’adressant un large sourire, avant de me demander ce qu’était la suite. Je me demandai intérieurement si nous pouvions passer aux choses sérieuses. Après considération des fais, je n‘y voyait aucun problème : lui était suffisamment dur, et moi largement humide pour ça. Je le fis donc remonter et lui donna tendrement un baiser, avant de lui annoncer :

Je le fis donc se rapprocher encore un peu plus de moi, en glissant mes mains dans son dos. J’espérais qu’il ne m’en voudrait pas trop, car s’il me faisait autant de bien que tout à l’heure, j’étais presque sûr que j’allais lui labourer le dos avec mes ongles. J’attendis donc qu’il se met correctement, on allait commencer simple avec lui ce soir, refaire une partie du Kama-Sutra pour sa première n’est pas trop enviable. Mais rien ne nous empêcherait d’utiliser une autre position un peu plus osée plus tard, s’il s’en sentait capable, bien sûr.