Le sang dans mes tempes ressemblait à un tambour, il résonnait dans mon crane comme jadis le faisait l’ancien appel des tambours de guerres. Ce lieu allait être notre tombe, mais pour vivre pleinement il faut d’abord mourir pour renaitre. Devant moi ce trouvait deux monstres, deux sublimes monstres d’où le danger semblait filtrer comme la lumière du soleil au zénith. Un Phoenix et un Dragon. Le Feu et La Lumière, La vie et la robustesse. De la sueur dégoulinait de mon front alors que le regard du reptile plongea dans le mien. Des yeux à la couleur de l’ambre, presque doré, on pouvait penser que du métal liquide colorait ses pupilles, les deux fentes presque féline semblait lire même l’intérieure de mon âme, me transpercer de part en part et me révéler dans mon état le plus faible, nu et brisé devant tant de puissance.

Puis ce fut les flammes, un enfer de feu et de chaleur, les deux créatures avait lancées un souffle rageur, une nuée d’enfer qui fondait vers nous éclatante, la chaleur si intense avait donné une couleur blanche aux flammes, je ne réagis pas tout de suite encore sous le choc d’une telle puissance. La douleur me ramena bien vite sur terre. Attrapant Ciel je nous téléportai plus loin ayant enfin retrouvé la raison. Ma peau était bruler, la douleur me parcourrai toujours le corps quand un autre feu d’artifice mortuaire retenti devant nous. Pendant un instant je me crus hors de danger c’est vrai, mais c’était une terrible erreur, la température de la pièce s’éleva si vite que les murs et le sol blanchir, nous nous trouvions dans un four tailler exprès pour les bêtes mythologiques qui nous voulait morts brûler vifs. Encore une fois je nous téléportais pour nous sauvez la vie, mais ce fut plus difficile ici, mon fruit était faible et même si je pouvais encore l’utiliser j’étais déjà essouffler par l’énergie dépenser, voilà l’heure d’affronter notre destin. Ciel était déjà parti vers le Phoenix allait-je le revoir ? Je ne pris même pas le temps de me répondre mentalement que déjà je courrais vers le dragon.

-Je ne mourrai pas sans me battre !

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Je courrais le plus vite possible tirant sous les muscles de mes jambes déjà épuisé, je n’avais plus d’énergie dans mon corps et l’adrénaline seule me permettait de trouver la ressource nécessaire a mes attaques. Je sautais sur la queue du dragon courant sur son corps fait d’écaille pour atteindre sa tête lance à la main. Mais tout ne se passa pas comme prévu, le dragon bougea à grande vitesse. Si vite que mes yeux n’avait pas réussi a capter son mouvement. Je me retrouvais prisonnier de son corps entouré autour du mien, un véritable océan de chair, d’écailles et de muscles qui ce ressaierait sur moi. Je sentais mes os craquer un à un, le sang affluait dans ma bouche, la pression énorme avait vidé l’air de mes poumons, je suffoquais doucement et la panique accentuait le manque d’air. Il fallait que je sorte, que … que je me téléporte. Je réussi finalement atterrissant devant le dragon, mais il avait réussi à capter mon mouvement et déjà ses crocs ce refermaient sur mon épaule, je sentais l’ivoire transpercer mes tissues musculaire, la gorge du reptile ce gorger de mon sang, mon cris retenti dans tout la pièce, alors que des griffes me lacérait le dos. Il n’allait plus rester de moi que de la bouillit sanguinolente, encore une fois du sang s’échappait de ma bouche, j’avais senti la pointe de ses coutelât arracher un bout de mes poumons, un sifflement horrible. Il provenait de ma gorge. Par instinct je me téléportais encore une fois. Derrière une colonne, cherchant de l’air et un moment de répit. Je fus rejoins par Ciel, dans un état aussi sale que le mien.

Il voulait survivre ? Mais comment survivre à ça ? Oui il fallait survivre ! On devait survivre et tous les deux, je pris appuis sur ma lance rassemblant mes dernières forces et fit quelque chose que je n’aurai jamais fait en temps normal. Malgré la douleur des blessures je serai Ciel contre moi et ferma les yeux. Je ne savais pas si j’allais le revoir. Voilà le dernier combat, celui qui se fait avec l’énergie du désespoir.

-On va se battre jusqu’à la mort et je serai heureux de mourir à tes côtés

Puis je lui souris, le regardant une dernière fois et je parti. Sans un autre regard, gravant l’image de Ciel en moi et serrant ma lance le plus fort possible, je courrai à nouveau vers le dragon, le monstre ondulait dans ma direction je me concentrais pour essayer de lire ses mouvements, droite, gauche, droite, gauche. Puis le choc ! Ma lance ce planta dans sa gueule, et ses griffes dans mon torse j’enfonçais encore plus mon arme puis me téléporta ne laissant qu’une mare de sang à ma place.
Arrivant au-dessus de la bête je fondis sur lui, lui perçant l’œil de la pointe de ma lance d’or avant de me faire envoyer contre un mur d’un coup d’aile. Je me relevais doucement.

-Deuxième round !

Le deuxième round avait commencé, mais ce n’était pas un combat équitable, moi je jouais chez les novices, la créature en face de moi elle était un expert. J’étais arrivé un million d’années trop tôt pour l’affronter. Ce qu’il y avait devant moi, un empereur, l’empereur qui règne sur le monde, qui ne crains rien protéger par une épaisse carapace, inviolable, indestructible même la lumière du temps qui envoie tout être au trépas fait redevenir poussière même les plus grande montagnes ne semblait pas l’affecter le moins du monde, mais cette protection ultime pouvais ce mouvoir et ce tordre dans tous les sens, toutes les directions possible à une vitesse effroyable surpassant celle du son, créant à chaque mouvement un bang sonique, devenant insaisissable à la vue d’un simple être humain comme je l’étais, une fourmis devant un géant, non une poussière sur laquelle il suffisait de souffler.
Je pouvais voir les crocs du dragon comme des lame d’aciers briller dans le faible éclairage de la pièce, une ranger de dents toute aussi mortelles les unes que les autres, elles ne semblaient même pas souiller par le sang qu’elles m’avaient volé un peu plus tôt. Je me trouvais là. A l’ombre des immenses ailes qui m’empêchait de voir devant moi comme un mur, immense, fait d’un membranes des fines et des plus élaboré, elles brillaient presque comme de la soies, mais les muscles présent en dessous et actionnant leur mécanismes étaient bien visible et pour avoir connu leur force, je savais qu’il aurai pu s’il l’avait voulu m’écraser comme une vulgaire noix. L’être en face de moi ne dégageait pas seulement une dangerosité extrême, et une force brute hors du commun, mais aussi un charisme implacable. Comme les rois des siècles d’antan, comme tous les gens qui arrive à imposer par leurs simples présences une notion d’autorité, comme si la supériorité était une chose complètement naturelle chez eux.

Et moi je venais de me relever, je regardais les deux yeux dorés en face de moi, la seule chose que je parvenais à lire à l’intérieur était que je devais m’incliner devant mon maître et le laisser me donner la mort. Pourtant non, j’allais rester debout, hors de question de poser un seul genou à terre. J’en avais déjà fait le serment deux fois. Une fois devant mon Sensei et l’autre fois devant Ener contre lequel je m’étais battu pour protéger Ciel. Jamais je ne m’inclinerai, je me battrai toujours peu importe mon adversaire, même si c’est un roi, un empereur, ou même un dieu. J’avais réussi à blesser mon adversaire, il n’était donc pas immortel, je pouvais le battre ! C’est en continuant d’avancer malgré le fait que tout semble voué à l’échec que l’on créer les miracles.

-Je…je vais devenir quelqu’un qui surpasse les miracles !

Je me jetais en avant, ma lance brandit prête a frapper, le dragon en fit de même, je devais me concentré sur mes yeux, tout mon cerveau, tout mon corps était en mode combat. Je pu enfin le voir, je pouvais suivre ses mouvement, je pouvais la voir, cette griffe qui fondait sur moi à toute vitesse. De ma lance j’arrêtais les funestes lames. Le choc ne me fait pas tomber, mais je reculais encore pousser par l’élan de l’attaque adverse, je finis par rencontré le mur, mon dos encaissant encore un choc effroyable qui faillit me faire chavirer. Mais je tenu bon, je n’étais pas tombé et j’étais toujours debout commençant une lutte de force, une lutte pour la fierté, une lutte pour la survie, quand j’entendis un son provenir de la bouche du dragon.


-Humain … tu oses t’opposer à ma puissance. Je n’ai que faire d’insecte comme toi … vous les humains vous êtes si faibles, si petit et votre vie et si courte, tu n’as fait qu’écourter encore plus la tienne en venant ici.

Puis un immense choc, la queue du monstre venait de me frapper m’envoyer encore contre un mur de la pièce, comme un boule de flipper humaine. C’était comme si un immense bloque de métal m’avait frappé à grande vitesse. Je répandis une flaque de sang à mes pieds et ma tête disait encore bonjour aux étoiles quand je reçu un autre coup. Cette fois j’avais été plaqué au sol si fort que ce derniers c’était fendu sous la pression. Je ne pus même pas crier, d’ailleurs ce ne fut pas mon cris qui raisonna dans la salle. Ciel ?! Une lueur d’effroi passa dans mon regard, mon cœur ce figea et le sang dans mes veines atteint le zéro absolu. Etait-il mort ? Cette pensé ne fit qu’un tour dans ma tête un rire roque provenant de la gueule du reptile en face de moi confirma mes craintes avec des mots me fracassant l’esprit.

-Ton ami dois être mort à l’heure qu’il est … il ne pouvait rien contre un Phoenix, ce gamin dois être entrain de brûler dans les profondeurs des enfers …

Non … impossible. Ciel ne pouvait pas être mort, pourtant, l’oiseau solaire revenait vers nous, ce posant à côté du serpent céleste. Un énorme vide ce fit en moi. La pointe de ma lance toucha le sol, mon regard ce perdit vers le fond de la pièce avant que mes yeux ne se ferme. Les deux Dieux ce trouvaient devant moi. J’étais seul à présent pour combattre. Je rentrerai seul sur notre bateau … non je ne rentrerai pas non plus. Mais je n’allais pas me laisser tuer, j’allais au moins prendre avec moi la vie d’une des deux créatures. Les yeux emplis de désespoir et de plein d’autres sentiments j’utilisais mes dernières ressources pour me téléporter. Celle-ci serait la dernière juste au-dessus d’eux c’était du suicide, je le savais et je m’en fichais complètement, je n’avais qu’une seule chose en tête me battre. D’un coup de lance j’arrêtais la queue du dragon, me servant du mouvement d’inertie provoquer par cette dernière pour accélérer en direction du Phoenix parant sont coup de bec avec l’autre côté de ma lance. Nous étions bloqués dans cette situation jusqu’à ce que l’un des trois parties bouges, la tension sur mes épaules était sur le point de les faire craquer, je sentais un doux courant froid envahir mon corps, j’avais perdu bien trop de sang durant les précédente bataille. Puis quelqu’un ce mit en mouvement, le dragon, envoyant ma lance valser d’un coup d’ailes il fondit sur moi, je fis un pas sur le côté mais l’attaque m’atteint. Je pu entendre ce bruit horrible d’os qui craque, de chaires qui ce coupes, de tendon qui saute puis une douleur, très intense si intense que je crus en devenir fou. J’avais mal … au bras, non pas au bras à l’épaule. Mon bras lui se trouvait dans la gueule du dragon. Je fus horrifier et je portais ma main à l’endroit où était censé ce trouver mon membre. Un lambeau de chair tomba dans ma main, un morceau de mon propre corps, toute la pièce ce mise à tourner autour de moi.

-Mon … mon bras ?

Je n’arrivais pas à le croire, vous savez parfois quand vous voyez quelque chose de vraiment horrible votre cerveau refuse d’interpréter les informations pour ne pas vous détruire mentalement et bien je n’arrivais pas, juste absolument pas a intégré l’information, je n’avais plus de bras, il avait été arraché de mon corps, je venais d’être salement mutilé. Puis quelque chose m’arracha, bien que difficilement à mes penser, le Phoenix où était-il ? Il était parti ? Ciel, Ciel était en vie ! Vivant ! Un éclat de joie me transperça un instant. Mais il fut de bien courte durée. Je sentais quelque m’attraper, m’entourer. Des nuages, d’une étrange couleur orange s’accrochaient à moi en masse, je regardais autour de moi, il provenait du dragon. Ce n’était pas des nuages normaux, je ne passais pas au travers et il ce resserrait de plus en plus autour de moi créant un linceul orange qui m’étouffait de plus en plus. Je n’entendais qu’avec peine la voix du dragon qui me toisait.

-Ce sont les Kinto hiun … Ces nuages sont bien différents des autres, ils proviennent de moi et peuvent être aussi solide que mon armure et aussi rapide que moi … tu vas mourir dans leurs cercueils.

La pression autour de moi ce faisait de plus en plus forte et je ne voyais plus rien, j’entendais mon cœur battre dans mes tempes de plus en plus faiblement, un bruit sourd ce fit entendre dans mon oreille puis, plus rien le noir complet, je venais de perdre connaissance … ou bien la vie. Ma dernière pensée fut pour Ciel, je priais pour la première fois de ma vie pour qu’il arrive à s’en sortir.

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L’étendu de la nuit, le grand chaos originel. La mort, je me laissais porter par le courant de l’achéron, ma destination, les enfers. J’avais perdu ce combat et j’étais entrain de mourir. L’ennemi était plus fort, beaucoup trop fort pour nous, l’aventure s’arrêtait ici. Je commençai à être glacer, mon sang devait se vider peu à peu de mon corps et les battements de mon cœur avait cessé, je ne sentais plus mon bras gauche, tout le reste de mon corps n’était qu’une masse de douleur confuse qui m’entrainait vers le fond.
Je n’avais pas atteint le miracle que j’attendais, je n’avais pas réussi à créer le chemin de lumière qui nous aurait sorti des ténèbres.

-…tu n’es pas mort …

Hein ? Une voix ? A qui pouvait-elle appartenir ? Je n’en avais pas la moindre idée, elle semblait si lointaine et pourtant si familière, presque apaisante. Que devais-je faire ? Aller la chercher ? Ou bien rester ici et me laisser couler doucement, tranquillement installé dans le linceul de la mort. Je pourrai m’en aller, délaisser les problèmes terrestre et toute cette violence, ne plus souffrir ? Qu’est ce qui m’obligeait à revenir là-bas et à souffrir encore et encore ?

-REVEILLES-TOI ?!

Cette fois la voix était plus fort et claire, avec quelqu’un chose en plus. Une force, une présence, mais qui ? Un souvenir remonta de plus en plus près à mon esprit. Un homme, presque du même âge que moi, les cheveux sombres, des yeux d’une clarté qui semblait sans limite. Au départ il ne me regardait pas le regard plongé vers le haut, dans d’autres cieux, puis il quitta cet air hautain pour un sourire, un nom me frappa comme un flash après l’obscurité. Ciel ! C’était Ciel, il me tendait la main m’invitant à le suivre, quitter le berceau mortuaire ou je me trouvais, sans réfléchir, je la pris, il représentait ce qui m’empêchait de me laisser aller et de partir, mes nakama, mon équipages, il y avait des gens qui comptaient sur moi, je ne pouvais pas mourir maintenant.

-Ciel ?

J’ouvrais les yeux, me souvenant de tous au même moment, le pheonix, le dragon, mon bras, les nuages, le manque d’air. Oui les créatures !? Mon haki de l’observation m’indiquait une énorme étincelle de puissante déferlant sur nous en ce moment même. Sans prendre le temps de réfléchir, j’attrapais le skypéen et me téléporta un peu plus loin avec lui. L’immense vague de nuages et de flammes nous épargnant. Je lâchais bien vite l’ange pour porter ma main à ma blessure. Il fallait a tout pris que j’arrête l’hémorragie, je pris ma manche et en arracha une long bout le nouant bien fermement autour de mon épaule, la douleur était omniprésente sur mon visage, tout comme celui de l’homme en face de moi.

-Il faut trouver un moyen de les arrêter !

Une lueur attira mon regard. A mes pieds ma lance que le dragon avait envoyé valser tout à l’heure, avec un sourire je la ramassais, maintenant je n’étais plus sans armes. Je réfléchissais. Que nous restait-t’il ? Nous étions vivants, voilà tout. Mais oui ! Je venais d’avoir une idée, il nous restait une chance, juste une dernière, mais sa serai une action bien dangereuse et il faudrait trouver un moyen d’immobiliser les deux créatures pendant au moins quelques minutes, mais comment ?

-Pauvres humains imbéciles, vous cacher ne sert à rien … Je vais écourter vos tristes vie.

Puis un autre souffle vint nous débusquer, mais au même moment une idée germa en moi, j’esquivais la vague titanesque qui se dirigeait sur nous, sautant sur une colonne presque détruite par le combat qui se déroulait en ce moment même. Je me tenais droit, ma lance en main, toisant du regard les deux êtres surpuissant, les yeux brillant de courages.

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-Les fleurs naissent puis se fanent. Les étoiles brillent puis un jour s'éteignent... même la terre, le soleil, notre galaxie...et l'univers tout entier. Un jour viendra où ils disparaîtront...la vie d'un homme comparée a cela, ne représente qu'un battement de cils. Pendant cet infime laps de temps, l'homme naît, aime quelqu'un en hait un autre, rit, pleure...se bat se blesse, est heureux et malheureux...et enfin tombe dans un éternel repos appelé la mort... Mais c’est pour cela parce que notre vie est brève que nous les humains surpassant nos limite, des êtres aux pouvoirs illimités comme vous ne peuvent pas comprendre. La véritable force des hommes c’est de pouvoir enflammer leurs vies et obtenir des miracles.

Puis je déclenchais le haki des rois, plus fort que jamais je ne l’avais fait à un tel point que le terre et le ciel c’était mis à trembler autour de nous, toute cette puissance venait de ma volonté, ma force mental qui s’étendais implacable. Toute cette force je la concentrais sur nos ennemi, je voulais les abattre de tout mon cœur et je réussi ils avaient flanchés.

-Non … c’est impossible …

Ils étaient inertes devant moi. C’était le moment, j’espérais qu’après mon discourt Ciel avait compris ma stratégie. J’allais tout miser sur une dernière attaque. Tenant ma lance, de ma dernière main valide je commençais à la faire tourner lentement, vidant complètement mon esprit, cherchant le cœur même de mon âme, l’essence de mon corps, l’étincelle de vie qui me permettait de me mouvoir. En même temps je comptais les tours de lance.

-Ichi, Ni, San, Yon, Go, Roku …

Je sentais peu à peu l’énergie à l’intérieur de mon s’éveiller, chaque cellule de mon corps était en train de brûler, ma vie elle-même s’enflammait, mon sang était en train de bouillonner. Des bulles d’énergies ce formaient déjà autour de moi, cette technique ce sert de la vie de son utilisateur comme de source d’énergie.

-Brûle ma vie, enflamme toi, enflamme toi jusqu’à ton paroxysme !

Mon cœur était un brasier, je n’avais jamais ressenti une force aussi vive, toutes les bulles d’énergies bleus commençait à ce concentré dans ma lame qui elle maintenant brillait aussi d’un éclat bleuté derrière son aspect doré. Toute cette énergie, il fallait que mon attaque atteigne son but, elle le devait, j’avais placé tous mes espoirs en elle.

- Hakai Meimakyu !

Le grand rayon parti en direction de nos adversaire, soulevant par la même occasion un immense nuage de fumer et de poussière. Est-ce que j’avais réussi ? Il fallait attendre pour le savoir, mais déjà mes forces me quittaient et je me laissais tomber en contre-bas.

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Un souffle, rien qu’un seul, une lueur parmi le vide.  Un battement de cœur, presque invisible comme une feuille morte qui aurai frôlé le sol un matin d’automne. Ce fut le dernier.  

Mais parfois, notre vraie vie commence là où notre cœur s’arrête puis recommence à battre. Pour cela, il suffit parfois d’un choc, d’une impulsion, une étincelle qui allume à nouveau la flamme de la vie. Et mon étincelle, cette infime lueur, cette dernière chose à laquelle je m’étais raccrocher et qui se trouvait en même temps être la première à laquelle j’allais me raccrocher. Un Skypéen, mais pas n’importe lequel, juste Ciel. Alors que même aux portes de la mort, non même après avoir franchis les portes de la mort, j’avais senti son contact, un second souffle, juste un de plus, comme une douce caresse sur mon front. Ce n’était pas une sensation de puissance, pas de force brute, parfois ce n’est qu’un souffle sur un miroir, parfois, juste une étincelle qui enflamme le cœur de quelqu’un. Comme un feu de brousse doucement mon âme même c’était remise à bruler, briller comme une étoile, encore une douce lueur, celle de la vie que je n’avais pas perdu, j’étais encore vivant. Hasard ? Destin ? Tout cela en ce moment même était très éloigner de ma préoccupation.

J’ouvris les yeux. Je sentais de l’eau autour de moi. Un gout de sel m’envahit la bouche. De l’eau de mer ? La mer ? Péniblement je me retournais, levant mon regard vers le ciel. Un immense trou laissait rentrer dans la salle l’océan ce trouvant au-dessus de moi. Alors cet infini bleuté qui m’avait bercé pendant tant d’années allait finalement me prendre la vie ? Bah c’est le dernier de mes soucis… Je regardais autour de moi cherchant quelque chose de bien précis. Une paire d’ailes, souillé par le sang, dernier vestige de Ciel émergeant de l’eau qui remplissait peu à peu la pièce. Usant de dernière ressource je me rapprochais de cet être qui m’était cher. Je savais bien qu’il avait fait la même chose que moi, il avait lui aussi sacrifier sa vie pour vaincre, donné tout ce qu’il avait. J’avais survécu, pourquoi pas lui ? C’était cette seul phrase qui emplissait tout mon esprit, régnant en seul maîtresse sur toutes mes autres actions.

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Bien que difficilement je le pris contre moi, assis sur un reste de colonne, le posant contre mon torse. Ce contact que j’avais si souvent cherché avec lui, que j’aimais tant, cette fois il me faisait peur. J’en étais presque tétaniser n’osant pas  poser ma tête contre la poitrine de l’ange. Je savais très bien ce que j’allais entendre, enfin ce que je n’allais pas entendre. Plus jamais je ne l’entendrais, cette mélodie, la mélodie de son cœur battant dans sa poitrine, de sa vie palpitant à travers lui. Alors de plus en plus frappé par la réalité, je serrai mon ami contre moi comme jamais je ne l’avais fait auparavant.

Les larmes coulaient. Plus jamais je ne verrai son sourire quand il se tournait, ou même quand l’air moqueur il me faisait tourner en bourrique. Jamais je ne l’entendrais me parler, refuser mes câlins. Notre rencontre, tenait à un cheveu, il aurai suffi d’une minute de plus ou de moins et jamais nous ne nous serions connus. Pourtant au fil du temps, de nos aventures, nous avions développé un attachement unique, qui échappait peut-être même à toute logique et à tout sens. Au fond, les raisons de notre rencontre ne comptait pas, ce qui comptait ce n’était même pas la souffrance de notre rencontre non, c’était ce qui en avait découlé. Quelque chose d’immense, de bien plus grand et plus fort que nous deux.  En ce moment je venais de perdre une partie de moi-même, il me semblait inconcevable qu’il soit mort et que moi j’ai survécu. Qu’est-ce que je n’aurai pas donné pour que le skypéen ouvre les yeux et me dise de son air hautain de le lâcher qu’il n’aimait pas le contact d’un être terrestre.

-Tu veux revoir ton ami ?

Cette voix qui déchira mon esprit, comme si un malin génie avait décidé d’enfoncer le couteau dans la plaie me demandant si je voulais l’impossible. Je n’étais pas tant éloigné de la vérité. Devant moi ce trouvait un  homme vraiment vieux. J’avais reconnu sa voix, c’était lui qui nous avait présenté l’épreuve du rocher précédemment. Je le détaillai incrédule. Il avait des cheveux gris clairs, entourant un visage pleins de rides. Avec son sourire très bonhomme et ses yeux de la couleur d’un nuage d’orage, il avait presque l’air d’un grand-père normal, celui qui est gentil avec ses petits-enfants et qui les gâte.  Pourtant il n’était pas de ce monde. Un halo de lumière semblait flotté autour de lui l’entourant comme s’il n’était qu’un fantôme, la simple volonté de ces ruines ayant attendu que quelqu’un vienne enfin la libérer.

-Qu’est-ce que tu dis ? Ne te moque pas de moi, sinon je te jure que même l’enfer aura un gout de paradis même si tu es déjà mort…

Il rit doucement, et s’approchait de moi, il me tendit la main, à l’intérieur d’elle se trouvait deux objets qui semblait briller par eux-mêmes comme s’ils étaient leurs propres sources de lumière. Un pendentif et une bague. Le pendentif, avait la forme d’une épée avec au milieu un Phoenix semblable à celui que l’on venait d’affronter. La bague elle était ornée d’un dragon qui la parcourait de tout son long. Je regardais à nouveau l’homme dans les yeux quand il me les posa dans la main.

-Vous avez vaincu les gardiens du sceau sacré, leurs pouvoirs vous appartiennent maintenant. Ils sauveront sans aucun doute ton ami de la mort qui la prit dans ses bras.

Je m’étais mis à trembler, j’allais revoir Ciel ? Je pouvais vraiment ? Il me semblait que la terre c’était mise à tourner autour de moi, à moins que ce ne sois l’effet de l’eau de mer qui montait de plus en plus. Je mis déjà le pendentif autour du cou de l’ange l’accrochant tant bien que mal avant de passer la bague à mon doigt. Pas facile quand on n’a plus qu’une seule main. Une fois fait je replongeai mon regard dans celui de l’homme déjà entrain de disparaître doucement.

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-Tout pouvoir à prix …

Je n’entendis pas cette phrase alors qu’une lumière dorée ce mette à flamboyer depuis nos item récemment acquis. Je sentais la puissance envahir tout l’espace et coloré l’eau comme les centaines de coucher de soleils auquel j’avais assisté avec mon meilleur ami.

Puis la lumière éclata, comme une supernova miniature d’abord le Phoenix  de Ciel, ensuite les flammes, pas celle qui nous avaient détruits il y a peu, non cette fois c’était les flammes de la vie qui de leur rayonnement soignaient nos blessures, même les plus profondes. Même mon bras avait repris sa forme d’origine. Et c’est grâce à lui qu’un sourire naquit sur mon visage, je sentis les battements du cœur de l’ange dans ma main posé sur sa poitrine. Il était vivant ! Vivant ! Ensuite ce fut au tour du dragon d’émerger de l’anneau, toujours aussi puissant, mais maintenant cette puissance était mienne et j’allais m’en servir pour nous sortir de cet endroit.

-Kinto hun !!

Un gigantesque nuage orange grandit en dessous de nous, nous soulevant, extirpant nos corps de l’eau de mer et filant à une vitesse supersonique vers le plafond. Protéger par ce vaisseau nuageux la mer fut vite traverser pour arriver enfin à l’air libre. En plein dans les cieux. L’air caressait à nouveau mon visage. Quelle sensation merveilleuse ! Je souriais comme un dément depuis un petit moment quand je reportais mon intention sur l’ange encore endormi dans mes bras. Mon sourire s’apaisa, tout comme mon regard lorsque je lui portais un baiser sur le front.

-Hey Ciel debout. On est vivant.

Il ouvrit enfin ses yeux de la même couleur céleste que l’espace que nous étions entrain de parcourir toujours portés par le nuage provenant de mon dragon.  Je le serra contre moi passant ma tête dans son cou, fermant les yeux et gravant ce moment dans ma mémoire et dans mon cœur. On avait réussi l’impossible et surpassé les miracles. Jamais je ne crois, je n’avais serré quelqu’un aussi fort contre moi.

-Ciel je …

Puis ce fut la déchéance, la chute aux enfers, Lucifers chassé du palais de Dieu pour tomber dans les limbes. Je n’eus que cinq seconde pour tout ressentir. Cette vague glacial, assez froide pour en devenir brulante parcourant mon corps et celui du Skypéen, je pouvais presque voir les rouages de ma mémoire changer. Je tuais mon maître de mes propres mains, j’en voulais à la terre entière pour la mort de mes parents. Mon équipage m’avait trahit, blesser maintes et maintes fois, la marine devait être éliminé, les pirates devaient l’être aussi. Non, tous peu importe qui ils étaient, ils devaient être effacé de la surface de la planète. La haine venait d’entourer mon cœur, comme un lit de coton douillet qui s’accrochait à lui, fusionnant presque avec ce dernier. Puis je relevai la tête délaissant mon étreinte avec Ciel. Dans son regard j’aperçu mon reflet, mes cheveux étaient devenu blancs et mes yeux eux avaient pris la couleur du sang frais brillant d’un éclat démoniaque.

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-…Je me sens incroyablement puissant.

Lui aussi avait subi des changements aussi bien physiques que mentaux. Lui, la seule personne qu’il me restait et qui ne m’avait pas trahit. Qui venait de plonger avec moi dans les tréfonds d’une dance infernale. De loin, j’aperçus un bateau, voilà qui allait nous fournir un endroit où dormir et surement quelque chose à manger. Avec un sourire, je pris la main de mon météorologue et nous téléportait sur le bateau devant le regard incrédule de son équipage. Sans un mot j’attrapais ma lance et trancha la carotide de trois des premiers hommes devant moi, sans une seule once de compassion.

-Désolé, mais ce bateau est à nous maintenant.