Encore une fois j’avais saisi la main d’une entité qui m’était chère. Qui est même chère à tous les pirates je pense. L’aventure. C’est elle qui rythme nos vies, nos mouvements, nous savons pertinemment que c’est l’inconnu, les ennuis et les tourments, les plus grandes douleurs qui nous attendent sur cet océan déchaîné et vous savez quoi ? On aime ça et on en redemande même ! Sans cela, la vie est plate. Je ne me vois pas vivre une vie ordinaire où chaque jour se ressemble. Je crois que je finirais par avoir deux trois cases en moins. Ouais en fait je péterais carrément un boulon et j’irais massacrer tout ce qui bouge à coups de lance dehors en hurlant des slogans contre la monotonie et mes voisins barbants, ça serait sûrement les voisins qui passeraient sous la lance d’ailleurs… Souhaitons qu’ils ne passent pas derrière, mais bon assez de sous-entendu malsains et revenons-en au rp !

Je dois vous avouer que quand Ciel m’avait proposé de voyager avec lui mon cœur s’était serré. Pas à cause de l’échec de mon attaque visant à le chatouiller. Ni du fait qu’il m’ait attrapé pour m’emmener avec lui, mais bien du fait que pour une fois ce n’était pas moi qui avait choisi la destination. Ce n’était pas moi le conducteur, j’étais obligé de me laisser porter par le Skypéen jusqu’à la destination de son choix et au départ je n’avais pas aimé ça. J’aime bien savoir où je vais, mais aussi être celui qui tient la barre si vous voyez ce que je veux dire. Bref c’est le syndrome du capitaine. Ce n’était pas moi qui conduisais et je n’aimais pas ça.
Enfin voilà mon avis pendant les cinq premières minutes de vol.
Au fur et à mesure que nous avançions j’avais accepté l’idée que Ciel avait aussi le droit de m’emmener où il voulait après tout nous avions passé beaucoup de temps sur mon île et c’était à son tour de me montrer un endroit qu’il aimait. De plus, la vue était admirable, l’eau et le ciel qui se reflétaient tour à tour, un gigantesque nuancier de différents bleus. Le problème avec la téléportation, c’est que ça va trop vite justement. On n’a pas le temps d’admirer le paysage et encore moins les mêmes sensations que celles que je ressentais en ce moment même. Je sentais le vide sous mes pieds et pourtant je ne tombais pas, m’accrochant à l’Ange qui nous faisait voler sans même utiliser d’ailes. Je sentais les vents en dessous de nous s’agiter et s’agglutiner, je comprenais à présent pourquoi mon ami adorait ça. Et je pense que moi aussi d’une certaine façon j’étais devenu accro.

Enfin … ouais quand on ne se prend pas des bourrasques non contrôlées nous envoyant directement faire un immense câlin à un rocher … c’est décidé je vais faire voter une loi pour que tous les sols des îles que l’on rencontre soient remplacés par de la moquette. Je pestais contre Ciel, un peu injustement vu que d’après lui il n’y était pour rien et semblait même encore plus dépité que moi. Pris de remords je m’apprêtais à essayer de calmer sa colère qui arrivait attisé par l’inactivité de son fruit quand il en reprit le contrôle ! Allez c’était parti pour une deuxième tentative d’atterrissage ! Bizarrement je ne me sentais pas très rassuré … et mon mauvais pressentiment se manifesta sous la forme d’une tempête de sable … bordel qu’est-ce que j’aurais aimé avoir tort pour une fois.
Alors que la furie des vents et de la terre ce rapprochaient, visiblement bien décidés à en finir avec nous je lâchai un juron à voix haute couvert par le bruit de la tempête. Je vais finir par croire que je suis maudit, les éclairs … les rochers, et maintenant une foutue tempête de sable ! Mais est-ce que c’est la terre entière qui m’a prit en grippe ou juste mon imagination ? Bref pas le temps de penser à mes malchances chroniques ! Je devais impérativement protéger mon météorologue ! Attrapant son bras je nous téléportai au sol où il put créer une barrière qui nous protégea en partie…. Ouais on était protégés du sable, mais pas des pierres, des branches, des planches, des scorpions qui volaient dans la tornade. L’océan soit loué de ne pas avoir mis de vaches sur le passage de cette tempête. 

-Bon eh bien il me semble que le calme est revenu.

Je souriais malgré le sang qui coulait des quelques entailles sur ma peau. Le plus dérangeant était un clou qui m’avait ouvert l’arcade. J’avais sans cesse du sang qui glissait dans mes yeux et gênait ma vue. L’un des côtés de mon champ de vision me semblait avoir été passé dans un filtre écarlate. Cette île … elle avait quelque chose de véritablement étrange et je ne parle pas seulement à cause de ces changements de climats intempestifs. Tout au fond. Au cœur de cette île, mon haki de l’observation pouvait entendre le battement de quelque chose de puissant, puissant et très ancien, comme un cœur qui enverrait des pulsations énergétiques à la place du sang dans les veines de la terre. Échangeant seulement un regard avec Ciel je savais qu’il pensait à la même chose que moi. Nous devions découvrir ce qui se cache ici, même si pour ça on doit encore en manger quelques une difficulté dans les dents. Je vais finir par vraiment me penser masochiste. On dit que la curiosité tue le chat, espérons qu’elle n’en fasse pas de même avec les pirates.

-C’est un peu plus vers l’ouest … si on continue par à suivre cette… hum cette puissance on devra traverser cette forêt !

Et on à marcher jusqu’à la forêt, ou plutôt couru à mi-chemin surpris par une averse de grêle. Après le sable, la glace. Si je survis à cette journée je pense que je ne quitterais plus jamais mon cher bateau …

-Je n’aime pas cet endroit…

Est-ce qu’il y avait de la peur dans ma voix ? Oui peut-être ici les arbres étaient tellement resserrés les uns contre les autres que la lumière ne passait plus, je pouvais à peine voir le Skypéen qui était pourtant à côté  de moi. Je lui attrapai encore une fois la main histoire de ne pas le perdre tout en espérant qu’il ne refuse pas ce contact. Marchant sur une branche je sursautai. Nerveux moi ? Noooon jamais, quelque chose clochait ici et j’étais d’avis que nous allions savoir quoi et très vite. Comme pour répondre à mes réflexions mentales un autre bruit se fit entendre et cette fois ce n’était pas moi. Je me retournais Ciel n’était plus avec moi, un élan de panique m’assaillit le ventre.

-Ciel !? Ciel !? Où est tu ?

-Il n’est plus depuis un petit moment.

Je sursautai encore une fois sortant ma lance de mon dos, pointée vers mon nouvel interlocuteur. Un homme … non pas un homme, il avait des cornes de bouc, des oreilles extrêmement pointues. Sa peau était rouge, une odeur de soufre se dégageait de lui. Il tenait une lanterne dans sa main gauche et … la tête de Ciel dans sa main droite. Ma respiration se brisa, je pouvais encore voir quelques gouttes rouges tomber du cou de mon ami. Je déglutit et hurlant comme un démon je me jetai sur mon ennemi, mes yeux emplis de rage faisant écho à ceux de mon adversaire contaminé par la folie.

-Crèèèèèèève !
Un coup de lance en plein dans son cœur, mais il ne réagit même pas, il se contenta de sourire et de me frapper, une fois, deux fois, trois fois et je n’arrivais pas à retirer ma lance de son corps. La peur emplissait mon corps tout entier et mes jambes menaçaient de se dérober sous moi.

Il faisait chaud, très chaud ? Non c’était ma propre chaleur, le feu est quelque chose qui se manifeste souvent dans le corps. Quand vous bruler d’envi de combattre, ou encore quand votre colère est plus ravageuse que le pire des incendies…
Tout mon corps entier battait de colère et de rage, mais aussi de peur. J’aime justement le sentiment de colère, le monstre en face de moi me faisait peur c’était indéniable, mais ma rage me permettait de passer au-dessus de ça et de me jeter sur lui. Je ne devais pas avoir l’air très classe, j’ai la mauvaise particularité de pleurer lorsque je m’énerve et je sentais les larmes ce mêlée à sang qui coulait de mon arcade.
Ce monstre devant moi venait de faire une chose impardonnable et je j’allais le tuer même si c’était la dernière chose qu’il me restait à faire. Me téléportant je pu enfin sortir ma lance de son corps. Il eut une plais d’où sortit un liquide noir à l’odeur horrible, mais qui ce referma bien vite. Mais qu’est-ce que c’était que ce gars … je ne voyais pas d’où il tirait son pouvoir d’un fruit ? De capacités naturelles ? Etait-il humain au moins ? Je ne pense pas personne n’aurai pu survivre à un coup de lance en plein dans l’estomac.

-C’est tout ce que tu sais faire alors, tu n’es qu’un faible et tu n’as même pas été capable de protéger ce petit Skypéen.

A ces mots il écrasa la tête de Ciel entre ses mains griffu. Un cri déchira la forêt et je mis au moins 5 secondes avant de comprendre que c’était moi qui avais crié. Je serai ma lance tellement fort que mes jointures étaient devenue blanches et que ma main me faisait mal. Il avait raison, je suis faible. Déjà sur Skypéa je n’ai pas été en mesure de le protéger et maintenant il venait d’être tué et je n’avais absolument rien pu faire.

-Tu ne mérite même pas d’être capitaine, tu es une honte, tu ne mérites même pas de vivre.

Est-ce qu’il avait raison ? Peut-être, je manquais de force et mes nakama en souffraient. Mon titre de capitaine ne valait peut-être plus rien, mais je n’allais pas me laisser mourir. Non avant ça j’allais lui faire payer le meurtre de mon ami.

-Je ne sais pas si je mérite de vivre ou non, mais une chose est sûre je vais d’abord te tuer !!

A nouveau je me téléportais derrière lui pour y enfoncer ma lance. Droit dans le cœur ! Cette fois il allait bien mourir non ? Et bien non, pourtant j’avais sentis mon arme s’enfoncer dans sa chaire, briser ses os et transpercer son muscle cardiaque. Je le regardais à nouveau et fut surpris. Ce n’était plus cette étrange créature humanoïde rouge qui se tenait devant moi, mais une réplique de moi-même. J’avais l’impression de me regarder dans un miroir, une copie parfaite. Même sa voix était la même que la mienne. Seul son expression faisait contraste un sourire sadique brillait sur ses lèvres et une lueur diabolique dansait dans ses yeux. Il me poussa me faisant tomber à terre et doucement retira ma lance de son corps. Toujours pris de stupeur je ne réussis pas à bouger même quand il me transperça le ventre avec la lance et ma souleva en l’air. Je sentais la lame me broyer les abdominaux et tout mon poids pesé sur celle-ci. Je hurlais à la mort. Littéralement. La douleur était déchirante et ce propageai à tout mon corps. Pourtant au loin, j’avais l’impression d’entendre la voix de Ciel hurler mon nom.

« DOOOOOOKOOOO !!!! »

La voix semblait lointaine et effacer, mais j’étais pourtant sur de l’avoir entendu même si ce n’étais techniquement pas possible. J’avais vu le corps de mon ami. Pourtant je me décidai à répondre à cette appel puisse-t-il même être seulement une fantaisie de mon esprit.

-CIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL !

Mais ça fait un mal de chien putain ! Je, oui moi, ma propre personne ma plantait ma propre lance dans le bide. Je vous jure que ça ne passe pas bien ! Surtout quand la personne au bout du bâton c’est vous-même. Hum … je suis plutôt beau gosse sous ce profil, mais ce n’est pas vraiment le moment pour ça. Je me décidai à fanfaronner, dans les situations d’espérés l’humour et parfois la seul chose qui nous permet de ne pas devenir fou et en plus me connaissant je m’énerverais facilement. Toujours accroché à la lance je me lançai avec un sourire moqueur.

-Tes plutôt beau gosse toi, mais tu le seras moins après que je t’ai refait le portrait !

Et j’eu la réaction que j’avais prédit ! Fronçant les sourcils Dooko retira la lance pour me ré embrocher un peu plus bas. Du sang s’échappait de ma bouche, je toussai pour évacuer celui qui restait au fond de ma gorge. J’étais vraiment mal barré surtout que s’il continuait à descendre en me pourfendant je pourrai très bientôt dire adieu à ma virilité. Est-ce que je serai capable de m’infligé ça ? Me connaissant ouais … au secours !

J’aurai hurlé de joie si je n’avais pas craint de détruire ce qui me restait d’abdominaux quand je fis Ciel … enfin non les Ciel arriver. Il était vivant !! Mais doublement vivant, comme moi. On était dans un sacré pétrin … Celui qui était le plus mal en point me portai secours et m’expliqua son plan. Echange d’adversaire. Pas idiot, enfin j’avais de mauvais souvenir de notre dernière bataille.

-Tu sais que la dernière fois qu’on s’est battus on a presque déclenché l’apocalypse ? Je ne te dirai pas que c’est un plaisir, vu que de toute façon on se reverra !

Je lui souris en repensant à ce combat. Ouais, on a affronté l’apocalypse alors des clones ne devrai pas nous posé tant de problème non. Regardant Ciel dans les yeux je frémis d’impatience. J’allais enfin pouvoir me venger de tous les coups que j’avais pris. Il fallait que je la joue sur de moi alors que je n’avais absolument aucun moyen de trouver quel était le vrai Ciel et si je n’étais pas vraiment entrain de combattre mon ami. Je me jetais sur lui et à ma grande surprise je n’hésitai même pas.
Des étincelles de lumière éclairaient la forêt quand nos armes je cherchais une ouverture et lui aussi le combat allait durer des plombes à ce rythme ! Décidant d’attaque je tentai un coup de lance en direction de sa tête. Il la bloqua avec ses deux épées et poussant un grand coup sur les armes je le poussa en arrière et profita de son depuis pour l’attaquer la lance ce dirigeant vers sa gorge.


-Doooooko !

Je clignais des yeux, déviant ma lance au dernier moment cette dernière alla ce planté dans le sol un peu plus loin. Le visage effrayer du Ciel à ce moment même m’avait arrêté, si c’était lui le vrai ? J’allais le tuer … Je grognais dans mes dents. Je devais l’abattre, j’avais une chance sur deux et pas vraiment d’autre. Alors que je restais transit de doute, l’homme ce releva et envoya ses deux épée dans ma chair. Une coupe une forme de X apparu sur mon torse.  Du sang coula à gros bouillon sur le visage de Ciel qui resta une expression terrifiante à la figure.

-Kisama …

Puissant dans ce qui me restait de force et dans la douce chaleur de l’adrénaline je collai mon poing dans la figure de Ciel puis attrapant sa tête je lui donnai un coup de pied dans l’estomac. Profitant de ce petit moment de répit je récupérai ma lance me retournant téléportant devant mon adversaire les échanges reprit de plus belle. Ma vue ce troublait de plus en plus. Voilà que je faisais une anémie. Il faut que j’en finisse vite et la personne en face de moi semblait penser la même chose. C’était le dernier face à face et nous courrions armes à la main. Je bandais mes muscles au possible et quand j’arrivai à sa hauteur je balançai ma lance. Mon haki de l’observation était à son maximum  je sentais presque les mouvements de l’ange avant qu’il ne vienne. L’échange finit j’atterri un peu plus loin. Quelques secondes passaient et j’entendis le sang sortir de la gorge de mon ennemi qui s’effondra à terre. Du sang jailli  aussi de ma propre gorge, mais je me m’effondra pas ! Et un bon point pour moi. Je me retournais vers l’autre Ciel, il avait vaincu l’autre Dooko … Quoi qu’il se passe ici, j’en avais à présent plus que ras la lance et je bouillonnai de colère. Toute cette rage accumulée en moi réveilla un autre de mes pouvoirs mon haki des rois. D’un cri je le libérai tout autour de moi en hurlant.
Les arbres, la forêt elle-même commença à vaciller pour aller mourir dans un éclat de soleil. Une illusion ? Alors nous étions peut-être déjà sortis de la forêt depuis très longtemps. Regardant autour de moi je couru vers Ciel, le vrai cette fois qui était à terre victime collatérale de mon haki des rois.
Je le soulevai en passant un bas en dessous de lui, du sang coula sur son torse. Mon sang ? Alors ces illusions nous avait quand même blessés ? Cette aventure avait l'air de plus en plus dangereuse et vous s'avez quoi ? Sa ne me donnais que beaucoup plus envie de me jeter dans la gueule du loup.

-Hoy Ciel, Ciel aller debout on dois continuer.

Le combat était terminé enfin. Les illusions, les doubles. J’avais déjà combattu Ciel une fois et j’avais eu ma dose. Cette fois j’avais réussi à vaincre, la prochaine fois je n’y arriverai peut-être pas, mais que voulez-vous c’est le jeu. Quand on veut faire le mariolle, tu assume de risquer ta vie à chaque putain de secondes. Mais bordel pourquoi est-ce que je ne restais pas plutôt peinard sur une île pendant que les autres s’amusait à batailler et à perdre des morceaux. Ah oui c’est vrai, je me souviens ! Je suis tout simplement un imbécile et un imbécile heureux pas dessus le marché.
Quelque chose allait m’interrompre dans ma réflexion. Un coup de pommeau en plein dans mon crane. Une nouvelle attaque ? Non juste Ciel qui avait envie de me fendre la tête en deux. Une énorme bosse ce formait déjà au-dessus de ma tête. La raison de cette agression, j’avais tout simplement utilisé mon haki des rois et monsieur n’était pas d’accord parce qu’il avait déjà subi cette technique plus tôt ! Franchement ce n’était pas de ma faute. Je ne voyais pas pourquoi il s’en prenait à mes pauvres neurones déjà bien endommagés par les batailles précédentes.

Je crois que j’avais virée au blanc … mais genre blanc fantomatique. Alors Ciel m’avait coupé la tête sans remords … Jamais je n’aurai été capable d’un tel geste. Je ne suis pas quelqu’un de faible, mais j’ai des états d’âmes quand même. Quand je regardais le Skypéen devant moi je ne voyais qu’un regard froid. Serait-t-il capable de refaire ça de sang froid ? Le regardant dans les yeux je le jaugeais. Il fallait être parfois cruel pour survivre, c’était tuer ou autre le tuer. Le problème c’est que moi je marchais aux sentiments et les sentiments c’est vraiment de la merde parfois sa vous rend plus fort et le reste du temps c’est juste une autre façon de saigner.

Je poussai un grand soupire tout en reprenant ma route. J’aime les plaines, elles sont plate et ne demande pas beaucoup d’efforts à parcourir, enfin un peu de calme, d’ailleurs au bout de ce long espace ce trouvait une autre forêt beaucoup plus accueillante avec plein de fruits que je n’avais jamais vu, de beaux fruits, des dorées dont la peau scintillait au soleil. Des effluves de sucres flottaient tout autour de nous. Enfin un peu de chances ! Nous allions pouvoir enfin nous revigoré ! Des étoiles dans les yeux je cueillais les fruits un peu au pif prenant ceux dont la forme me plaisait et dont l’odeur semblait attirante. Les bras charger de ces denrées alimentaires je les engloutissais un par un avec une expression de joie sur le visage. J’aime beaucoup la nourriture c’est vrai et j’aime aussi collectionner les calamars, mais on a tous nos petits secret et si personne ne me dénonce, je ne dénoncerai personne.

-Ces fruit sont délicieux n’est-ce pas Ciel ?

Je me retournai histoire de voir mon météorologue et de faire la paix avec lui. Pourtant je ne vis rien du tout. Rien juste le noir, mes yeux étaient ouvert pourtant, mais plus rien, juste l’obscurité, j’eu un élan de panique. Que ce passait-il alors sur cette île. J’appelai Ciel, encore et encore, mais je n’entendis pas de réponse. Alors je me dirigeai vers l’endroit où il se trouvait avant que les ténèbres me tombent déçus. Ma main rencontra quelque chose. De la peau, je remontais sur cette surface lisse. Un peu de chaleur, je remontais encore pour sentir une épaule puis un cou et enfin un visage. Il me semblait reconnaitre mon ami dans les formes de celui-ci pourtant, je devais m’en assurer un autre piège était bien possible. Il allait peut-être me frapper, mais j’étendis mes bras et ramenais la personne contre moi. Sous mes mains je sentis une paire d’ailes qui me rassura. C’était surement Ciel, le seul Skypéen ici … enfin surement.

-Ciel ?

Pas de réponse rien, puis enfin du son venant du Skypéen. Il m’appela plusieurs fois, me demandent ce que je faisais et pourquoi est-ce qu’il n’entendait plus. Alors si moi j’avais perdu la vue, lui avait perdu l’ouïe. Hum … comment communiquer. Ah voilà une idée m’était venue. Je redescendis ma main sur son bras et commença à tracer des lettres sur sa peau avec mon doigt. J-E-N-E-V-O-I-S-P-L-U-S-R-I-E-N. Il fallait qu’il me comprenne. Sans ma vue j’aurai beaucoup de mal à me déplacer. T-U-A-U-N-E-I-D-E-E-D-E-C-E-Q-U-I-C-E-P-A-S-S-E- ?

J’avais horreur de vivre dans le noir. Alors c’est ça être aveugle ? Bien sûr on a l’impression que c’est facile à supporter, mais non pas du tout. Au contraire il n’y a rien de plus déstabilisent … enfin que je ne me sois pas fait frapper par Ciel après lui avoir touché : le bras, l’épaule, le visage et les ailes c’était une sorte de miracle en soi, mais mettons cela sur le compte de son propre handicap qui ne devait pas non plus être agréable à supporter. Il avait perdu l’ouïe. Ouais bon ok, normal qu’il ne m’a pas répondu alors, la mienne fonctionnait par contre très bien et je pouvais l’entendre et aussi entendre ce qu’il y avait autour de nous.

J’espérais que tout cela allait être temporaire, j’avais besoin de ma vue. Et mon ami de son audition. On dit que certain aveugles reconvertissent des partis de leurs cerveau pour rendre les partie qui leurs sont plus utiles plus efficace. Je ne pensais pas que cette plasticité cérébrale marche dans ce cas-là. C’est bien ma chance … Je devrais aider Ciel qui lui partit devant, il y voyait encore quelque chose et c’est plus facile pour éviter les branches. Mais je n’aime pas ça, je déteste me laisser guider par quelqu’un, je ne fais confiance qu’en moi-même
Avant que nous commencions à courir, j’écris encore une fois sur le bras du météorologue. C-O-N-C-E-N-T-R-E-T-O-I-S-U-R-T-A-C-O-U-R-S-E-J-E-S-U-I-S-T-E-S-O-R-E-I-L-L-E-S. Puis la course. Tenant fermement la main de mon ami je me concentrai sur mes pieds. Je ne devais pas tomber cela nous ralentiraient et être un poids ne me va absolument pas. Mais au faite ? Pourquoi est-ce que l’on court ? Ont étaient poursuivi ? Mon cœur battait de plus en plus fort et je sentais celui de l’ange lui faire écho à travers sa main. C’était une sensation rassurante, je me sentais pas seul dans l’obscurité grâce à ce rythme cardiaque autre le mien que j’entendais battre. Que j’entendais ? Que je ressentais plutôt non ? Enfin là en ce moment même je ne ressentais rien du tout. J’ai complètement paniqué et j’ai replié mes jambes sous moi, je ne sentais même pas le sol en dessous. Ciel était-t-il toujours avec moi ? Je criai plusieurs fois son nom avant de me rappeler qu’il était devenu. Puis j’entendis une voix. Sa voix.

-Dooko, dooko ? Je ne vois plus rien non plus. Pourquoi t’être arrêté ?

Comment lui répondre ? Je ne savais même plus si je lui tenais le bras ou non… Une autre vague de panique m’envahit, j’avais perdu le seul moyen de communiquer avec lui. Heureusement pour moi, il comprit ce qui se passa.

-Bon … tu as du perdre le toucher … je t’ai attrapé la main … on va recommencer à courir, enfin à marcher. Si jamais tu entends quelque chose jette toi à terre … je m’occuperai de la suite.

C’était une histoire de confiance. Avais-je assez confiance en Ciel pour le laisser prendre le pas ? Je ne sais pas, après tout il avait tué ma réplique sans le moindre état d’âme … de toute façon je n’ai pas vraiment le choix alors je poussai sur mes jambes, je ne senti rien. Est-ce que j’étais debout ? Je ne le savais même pas … tant pis allons-y !

J’étais peut-être une loque, sans sens du toucher ni de la vue, mais il me restait au moins l’ouïe … enfin pour l’instant je ne doutais absolument pas que ce sens allait lui aussi finir par disparaitre pour me laisser dans un abyme silencieux et sombre. Je me sentais prisonnier de cette état second et pour ne pas perdre pied, ne pas sombrer dans la folie. Ne pas laisser le désespoir et la peur m’envahir je fis la seul chose que je pouvais encore. Me concentré sur mon dernier sens valide.

J’écoutais la nature autour de moi, des oiseaux, des branches qui craquaient sous nos pieds, un moustique qui bourdonnait dans mes oreilles. Même cette sensation je la trouvais agréable dans ma position. Et aussi les bruits que faisait mon compagnon. C’était la seule façon pour moi de savoir qu’il était encore avec moi, j’aurai bien aimé qu’il parle, ça m’aurai rassuré, mais il ne le fit pas alors je me concentrai juste sur sa respiration comptant le nombre d’inspiration et d’expiration puis … plus rien. J’avais perdu mon dernier rempart avec la réalité, la seul chose qui me connectait au monde extérieure, je ne voyais plus rien, ne sentais plus rien et n’entendait plus rien. Je n’étais plus qu’une loque. Un corps sans aucune fonction vitale, quasiment un cadavre en fait, Ciel lui aussi devait avoir perdu des sens, mais dans mon état même s’il me lâchait pour continuer d’avancer je ne le serrai même pas. Est-ce que j’allais mourir comme ça ? Ou peut-être est-ce juste que j’étais déjà mort. Je n’avais aucun moyen de le savoir, je pouvais juste compter sur le météorologue. Si l’on en sortait vivants je jure que plus jamais je ne douterais de lui, sur ma lance !

Et à ma grande surprise j’étais vivant ! Et oui hourra, tralala, youpi, j’aurai bien débouché le champagne si je n’étais pas grandement occuper par beaucoup de chose, comme par exemple le fait que je retrouvais mes sens peu à peu. A commencer par la vue, ouiii ! Le soleil me brula la rétine, mais qu’est-ce que c’était bon putain de retrouver l’usage de ma vision. Et de mon odorat et du toucher aussi ! Promenant ma main sur l’herbe j’en appréciais le texture, c’était rugueux et un peu humide, mais putain qu’est-ce que c’était bon aussi. Puis l’existence de Ciel me revint à l’esprit et me retournant je fis que lui aussi récupéraient ces sens, mis à part la vue. De mon côté, pas de chant d’oiseaux, j’en conclu que mon ouïe n’allait pas revenir de sitôt. M’approchant de lui je lui attrapais encore une fois la main. Décidément ce pauvre météorologue qui déteste les contacts humain était servi aujourd’hui, mais de toute façon il n’avait pas le choix.
Je marchais donc droit devant moi, tenant sa main et comme vous le savez tous, l’univers aime ce foutre royalement de ma gueule ! et l’ironie spatial voulu que ce soit moi qui possédant le sens de la vision ne vis pas le trou, et les escaliers. Dégringolant de tout mon long accroché à Ciel je lui servi de coussin lorsque notre chute fut finit, j’en crachai presque mes poumons.

-Oh … on a encore des ennuis …

Puis n’entendant pas ma voix, je me souvint que mon ami lui ne pouvait pas voir ce que je voyais et que j’étais donc obliger de lui décrire tout dans les moindres détails.

-On se trouve dans un gigantesque labyrinthes sous terres … A vu de nez je dirais que la sortie ce trouve à quelques km.

Quel enfer franchement, c’est île est pire que tout. Faudrait vraiment que je demande à Ciel comme il a eu l’idée de nous emmener ici… C’est comme si cet endroits tout entier avait une conscience propre et cherchait à nous tuer ( Et allait bien réussir s’il continuait dans le même mouvement ! ) Donc pour les personnes qui dormaient au fond de la salle je vous rappellerai que après avoir affronté moultes péripétie et notamment la perte de nos sens nous somme arriver à l’entrée d’un labyrinthe digne de celui de Dédale. L’air était vraiment très humide et j’avais la sensation d’avoir un voile mouillé qui me collait la peau. De la mousse ornais les murs et une odeur de grotte, ou de renfermer si vous préférer persistait à rentrer dans mes narines. Je fronçais les yeux, m’habituant à l’obscurité … C’était le seul chemin possible … bon alors on fait demi-tours et on revient au bateau pour ce faire un chocolat chaud en regardant une pluie d’étoiles filantes ! C’est ce que j’aurai aimé dire, mais tout ce qui sortit de ma bouche fut un.

-Et bien allons-y !

Et ouais parfois je suis vraiment con comme gars. Nous nous enfoncions alors dans l’obscurité humide de ce Dédale immense … mais quand je dis qu’il est immense je ne fais pas d’hyperbole, il l’est vraiment. Oubliez toute ces images de labyrinthe fait de buisson que l’on voit parfois. J’aurai mis ma lance à couper que celui-ci s’étendais sous toute la surface de l’île. Et bien évidemment après six longues heures de marche je dû admettre une chose, chose dons j’aurai du me douter depuis le début. Nous nous somme perdu ! Pas que nous n’arrivions pas à trouver la sortie ! Enfin si, mais même l’entrée semblait avoir disparu, c’est bien notre veines … mourir ici … non pas question c’est glauque, ça pue et si j’ai faim je serai obligé de manger Ciel. Bon … aller j’arrête de deconner promis ! Enfin seulement pour cette ligne, après je ne réponds plus de moi. J’eu une idée, de génie en plus pour nous sauver, je me tournais vers l’ange, notre billet de sortie c’était lui-même.

-Ciel … s’il te plait soulève moi au-dessus du mur j’aimerai voir où se trouve la sortie.

Et oui je vous l’avais dit que c’était une idée de génie ! Avec ses vents mon météorologue pourra me porter de manière à ce que je voie la sortie ! Ah pourquoi je ne lui ai pas demandé de le faire lui-même ? Tout simplement pour deux raisons, la première, il est aveugle et bah c’est dur de voir quelque chose quand on est aveugle et la deuxième c’est que si un ennemi nous attaque je préférais être celui touché en premier. Malheureusement je fais partie des gentils et les gentils ce sacrifie pour les autres, c’est la règle, les méchants eux ne s’embêtes pas de tels principes … comme je les envies.
Je sentis mes jambes quitter le sol, drôle d’impression … heureusement pour moi je n’ai pas le vertige, enfin pas trop. Je montais doucement et allait bientôt voir au-dessus du mur quand … le mur ce mis à grandir, si bien que aussi haut que j’aurai pu monter je n’aurai pas réussi à voir par-dessus. Je grognais lâchant un juron dans ma barbe, ouais je n’ai pas de barbe et alors ?!

-Fait moi redescendre ! Pas moyen de voir quelque chose …

Il s’exécuta et une fois au sol je m’assis, j’étais énerver. Pas que je boudais, mais j’en avais marre de ce foutu truc et je voulais trouver cette putain de sortie.

Putain d’île, putain de sous-terrain, putain de labyrinthe et putain de faim à la noix. J’en avais plus que ras la lance ! J’avais envie de hurler, de hurler et de hurler encore, mais comme hurler contre des murs ce n’est pas très productif je me contentais de serrer les poings enfonçant mes ongles dans mes paumes provoquant une douleur salvatrice pour ma capacité à réfléchir. Ici tout ce ressemble, toujours les même murs, les même vielle pierre … j’en avais marre de marcher, encore et encore. Je ne suis pas claustrophobe, pas le moins du monde pourtant ici j’avais l’impression de subir une énorme pression sur mes épaules, comme si quelqu’un essayait de m’enfoncer dans le sol et le fait que je n’entende plus rien ne m’aidait pas du tout …

Ciel n’est pas non plus la meilleure compagnie possible. Il se contentait d’avancer sans rien dire, enfin même si dire quelque chose aurai été inutile étant donner que mon sens de l’ouïe jouais les abonnés absent depuis tout à l’heure. Mon odorat lui par contre fonctionnait parfaitement bien et l’odeur de renfermer mêlée à celle du souffre commençait à m’irrité légèrement les narines. De plus je sentais une migraine poindre à l’intérieure de mon crane, quand soudain une intersection me coupa penser le contraire … finalement la migraine était déjà très bien installé. Bon aller du calme mon cher capitaine à la lance ! On ne s’énerve pas … on ne va pas se battre encore une fois avec Ciel hein, j’en ai marre de me faire foudroyer, je ne vois donc qu’une seul solution couper la poire en deux. Je regardais mon nakama avec un sourire aux lèvres presque sadique.

-On passe par le milieu ?

Ouais si on arrive pas à avancer comme ça et qu’on risque de s’engueuler autant aller tout droit en cassant tout sur son passage, j’armais ma lance dans ma main et la fit tourner le plus vite possible pour prendre la maximum d’élan et me préparer à frapper le mur devant en même temps que mon ami.

Plus qu’un mur, Ciel avait détruit tous les autres, un par un, la pierre avait céder sous les assauts répétés de l’ange, volant autour de nous et allant mourir sur le sol dont elle était issue. Il ne restait qu’un seul mur le dernier et je sentis mon Nakama écrire sur mon dos, il était temps de le détruire et c’était à moi de le faire. Posant une main sur son épaule je souris à mon ami armant ma lance, la tenant fermement dans ma main prête à frapper. Je me souvenais encore de mon entrainement sur l’île et j’imaginais déjà mon énergie vital ce courant qui parcourait mon corps comme ceux qui cheminait au fond de l’océan, réunissant cette puissance dans la pointe de ma lance. Il fallait que je me modère sinon l’épuisement allait me gagner et j’allais être une loque inutile pour le reste de l’histoire et je n’ai pas vraiment envie que ça arrive maintenant, a quelque km sous la surface de la terre. Sa ressemblerai un peu trop à un enterrement vivant, très peu pour moi.

- Hakai Meimakyu !

L’énergie accumulée à la pointe de ma lance fut libéré en un grand rayon d’une couleur bleuté qui ramena le mur à un état de poussière originelle. Après tout, nous ne sommes que poussière, mais je préfère que le mur le soit avant moi.
Notre route allait donc pouvoir continuer ! A l’aide de notre force nous avions réussi à ouvrir un chemin dans le dédale du destin ce qui équivalait plus vulgairement à faire un immense doigt d’honneur au gars en haut avec une longue robe blanche et une barbe de douze hectare de long. Le père noël en moins coloré quoi.

C’était un repos bien mérité que nous avions gagné la ! Enfin un repos qui fut de courte durée. A croire que tous les gens et phénomène plus ou moins naturelle sur cette île ce sont donné rendez-vous pour me casser les fruits du démon ! Un rocher à porter … mais leur rocher je vais leur mettre bien profond ! Qui était ce mec ? Si je le retrouve il aura intérêt à courir vite parce que je vais tellement le faire décéder que même en enfer on pourra plus le récupérer !
Pendant que je fulminais intérieurement Ciel avait déjà commencé la tache soulevant l’énorme bloc de granit marin puis quelque chose me frappa ! Comme un coup de pied au cul ! J’entendais Ciel gémir alors qu’il tombait encore et encore ! C’était encore faible mais je pouvais distinguer ce qu’il disait. J’avais envie de hurler de joie, mais quand votre ami est entrain de paniquer complètement je ne pense pas que ce soit la meilleure chose à faire. Donc au lieu d’exprimer ma joie pendant que l’ange ce faisait écraser par une énorme caillasse je me dirigeai à côté de lui, pressant mes mains sur les sienne et soulevant avec lui le rocher.

Aussitôt je sentis mes forces m’abandonner et je savais que mon fruit allait être inefficace tant que j’aurai les mains que cette pierre. Pourtant elle était si lourde, j’avais l’impression de porter le point entier de grand line sur mes épaules. Je souris quand même à mon ami toujours en proie à la panique.

-Arrête de geindre je m'entend plus fulminer ! Mais non, tu vas pas finir en fossile ! Je te laisserai pas crever, que ce soit sous terre ou en plein milieux de la stratosphère !

Ciel avec totalement raison « putain de merde » c’était la seule expression qui me venait à l’esprit devant cette … « chose ». J’en avais lâché le morceau de pastèque que j’avais gardé caché dans mon dos pour la route. Une petite larme m’échappa lorsque je pensai à ce pauvre fruit qui était maintenant immangeable puis, un souffle de chaleur sur mon visage et l’odeur de mes cheveux qui commençait à griller, je reculai d’un pas pour englober de mon regard la créature qui luisait dans la pièce, presque aveuglante, comme un soleil enfermé dans un petit appartement !

Pourtant le plafond était haut, très haut et elles atteignaient presque sont sommet, elles ? Toutes ces têtes. J’en avais compté 12, mais cette énorme grappe ressemblait à une colonie de serpents ce tortillant, rougeoyante et fumante. En dessous, là ou commençait les long coups ondoyant était placer, un corps de poulet, avec de grandes ailes qui englobait les pièces dont l’incandescence faisait rougir les murs et le sol qu’elles touchaient. Ce corps terminé par des serres qui brillait, affuté comme la lame d’un sabre. La texture de ce corps était vraiment la chose la plus impressionnante de la créature. Recouverte d’écailles qui semblait se mouvoir sur elle. A chaque fois qu’il laissait un interstice entre deux écailles une langue de flammes en sortait, si l’enfer avait une personnification ce monstre ferra parti du top 10 des candidats très facilement. Je regardais Ciel qui semblait tout aussi choqué que moi, puis je dégainai ma lance. Et me jeta sur le monstre lui donnant un coup de toute ma force. Je ressenti la vibration de mon coup dans ton mon être, pourtant sa carapace n’avait même pas été ébrécher. Je senti de la chaleur dans mon dos et me téléportai instinctivement pour échapper à un énorme jet de flamme sortant de la gueule d’une tête proche.

-Ciel, à cet instant je ne serais pas contre une petite averse !

Pas la meilleur des idées ? Pas la meilleur des idées !!? PAS LA MEILLEUR DES IDEES !!??
C’était une idée complètement pourri oui ! La pire idée du siècle même ! La bête tout droit sorti de la fournaise personnelle de Satan c’était nourrie de l’air envoyé par Ciel et bien vite, elle avait vu son corps gonflé, prendre de l’ampleur sans arrêter. Ses griffes rentrant dans le sol, il allait être trop grand pour la pièce et notre destin semblait être tout tracé : Une mort, brûler vif, cuit au barbecue par un mixte de créature sortie des pires cauchemars des héros de la mythologie grecque.
Une idée, une idée, une idée …. Vite. Mon cerveau tournait à plus de cent à l’heure quand enfin je vis sous les griffes du monstre un trou. LE SOL ETAIT CREUX ! Ce qui signifiait qu’il y avait une autre salle juste en dessous de nous. Notre billet pour la vie. Avec ma lance que je brandis au-dessus de ma tête tel l’excalibur des temps jadis je fendit la roche à mes pieds, grandement aider par le pheonidredragzilla (Oui j’ai décidé de le nommé ainsi et si vous êtes pas content expliquez-vous avec lui ! ). La suite fut encore plus mouvementée. Dans un même cri l’ange et moi étions tombé avec, dans l’autre salle plus bas, et beaucoup plus grande. Sans le coussin d’air qu’avait formé mon ami, à l’heure actuelle je ressemblerai plus à du pâté qu’a un Dooko !

-On est vivant !

Ma joie fut brève car dans l’ombre de cette immense caverne j’aperçu une lueur ardente. Notre ennemi, toujours en vie lui aussi était notre seul source de lumière et il courrait vers nous à la manière d’une autruche ce qui aurai pu être drôle si ce n’était pas une autruche dopée au stéroïde et à qui on aura mis le feu. Au fur et à mesure qu’elle avançait, les quelque centimètres d’eau qui tapissait le fond de la grotte s’évaporais, emplissant l’air d’une brume chaude et étouffante, bientôt notre vu allait se transformer en tableau impressionniste ou le flou artistique mêlait les couleurs sombre de la grotte et la brume qui se dégradait du rose au rouge vif en fonction de l’endrois où le monstre ce tenait.

[Edit : Mais on est pas masochiste ... c'est pire xD ]

Mes cheveux ! Mes pauvres cheveux ! J'essayais péniblement d'éteindre une flammèche qui venait de prendre a l'intérieur de ma coiffure. Comment combattre un truc qui à la taille de quelque éléphant, ressemble a un putain d'oiseau sous coke et qui à ingurgité un volcan ? Réponse ? La fuite !!

Je courrais a toute jambe essayant d'éloigner le monstre de mon ami blesser de toutes parts. Heho je suis une cible !! Les têtes m'attaquaient de toute parts. Droite, Gauche, Droite, En Haut. Je sautais dans tout les sens me téléportant pour esquiver les assauts répété de l'ennemi. Son alêne aurai sans nul doute brûlé un ou deux hectare de foret et ma lance lui servir de cure-dent en or massif.
J'étais essouffler ... déjà. La fatigue ... voila un ennemi encore plus fort que la bête que nous affrontions. Après toute les épreuves traverser nos corps commençait a refuser d’exécuter les ordre commander par nos cerveaux et la moindre erreur serait fatale. Il me fallait vite une idée, mais la créature semblait tout bonnement indestructible. Il ne faut jamais abandonner, esquivant encore une attaque je lui plantais ma lance dans l'oeil pas très efficace quand on sais qu'il possède plusieurs autres têtes, mais pour l'instant c'était la seul méthode qui marchait.

-Ciel, il nous faut vraiment un plan maintenant, tout de suite !

J'avais finit par atterrir près de lui, acculer dans un des coins de la salle. L'expression ce faire prendre dans un coin sombre n'avait jamais été aussi réel pour moi. On ne pouvaient pas s'enfuir, les têtes du monstre tel des milliers de serpents enflammés sifflaient devant nous quand soudain me vint une idée génial ! Et hop merci deus ex machina ! Vous voulez un miracle ? Oubliez le baratin sur l'amour, l'amitié et les petits oiseaux ! Non, trouvez vous un bon scénariste voila tout !

-Désoler ! Mais on a d'autres monstres a fouetté !

Il attaquait encore une fois, posant ma main sur Ciel je le téléporta avec moi pour le déposer plus loin et me téléporter encore une fois au milieu des têtes du monstre. Et oui je suis une cible encore une fois, mais cette fois une cible avec un plan. Toute les têtes de feu foncèrent sur moi en même temps et attendant le derniers moment quand les flammes avaient commencer a me lécher la peau. Puis encore une téléportation et BINGO ! Le monstre c'était transpercer le corps de part en part avec ses propres têtes. Je poussa un énorme soupir et me laissais tomber sur le sol, complètement épuisé.

-Ciel ... tu me traîne jusqu’à la prochaine pièce ?